La sardine vendue sous un soleil de plomb !

Partager

Il est connu que les intoxications alimentaires augmentent de manière significative durant la saison estivale, aidées dans cela par des températures élevées qui « boostent » les différents micro-organismes comme les bactéries, les germes, les virus… De ce fait, les règles les plus élémentaires d’hygiène s’imposent d’elles-mêmes afin d’enrayer ces affections (les toxi-infections) qui peuvent s’avérer mortelles dans certains cas. Cependant, force est de constater que les règles d’hygiène sont peu ou non respectées que ce soit chez nombre de ménages ou chez les commerces de l’alimentation générale (denrées alimentaires) et autres points de restauration (fast-foods, pizzerias, pâtisseries, cafétérias…). Il est donné de constater qu’il y a une certaine négligence ambiante qui caractérise la vente des produits alimentaires mal conservés, exposés au soleil et à la chaleur. A l’exemple de certains poissonniers qui vendent la sardine au chef-lieu d’Aït R’zine, où cette denrée se trouve exposée à longueur de journée à la chaleur, à la poussière, aux gaz d’échappement et à toutes sortes de bestioles, comme les mouches et les moustiques. Les caisses remplies de sardines se trouvent, ainsi, exposées à l’air libre sous un soleil de plomb. En plus de ces entorses à l’hygiène, le prix de ce fruit de mer est proposé à 400 DA/kg, comme pour dire nonchalamment : »Achetez du poison à prix exorbitant ! ». Ces vendeurs, en dépit de la chaleur accablante, ne quittent les lieux qu’après épuisement de toute la sardine, quitte à rester jusqu’à midi où le soleil atteint le zénith. Malheureusement, ce n’est pas le seul point de vente où les règles d’hygiène et de conservation d’aliments sont foulées aux pieds. En effet, dans certaines cafétérias, restaurants et pâtisseries, c’est le même constat alarmant: des gâteaux, des viennoiseries, de la pizza, du pain… sont exposés à l’air libre, donc à la pollution. Les consommateurs encourent, de ce fait, de graves ennuis de santé avec ces pratiques qui n’honorent pas ces commerçants.

Syphax Y.

Partager