Menace sur la conduite à Ighzer Bouzal

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Récemment réalisé, le réseau du raccordement au gaz naturel, reliant celui du transport, entre la colline d’Achaivou en périphérie sud du chef-lieu de la commune de Saharidj, à celui de la distribution, des villages d’Assif Assemadh et Ath Yekhlef dans la commune de M’Chedallah et une partie d’Ath Hamad via le village Aggach, n’est pas à l’abri d’une détérioration à hauteur du ravin d’Ighzer Bouzal. Sur les lieux, l’ouvrage (la conduite) traverse un cours d’eau alimenté par le rejet principal de l’assainissement de la commune de Saharidj. Il est utile de préciser que la traversée s’est faite en souterrain au dessous du cours d’eau assez fort, et ce à cause d’un terrain fort décliné et une importante gravitation. L’entreprise chargée de la réalisation de ce projet s’est juste contentée de la pose d’une longueur de la conduite en guise de buse, pour permettre aux engins des travaux publics de franchir ce profond ravin. Une longueur qui n’a pas tardé à être envasée et bouchée complètement. Cela est intervenu en moins de trois mois. A l’heure actuelle, le violent débit du rejet d’assainissement passe au dessus de cette longueur en acier et creuse sur les côtés. Au rythme où vont les choses, la conduite ne tardera à être emportée et le courant du liquide finira, sans aucun doute, par déterrer l’ouvrage du transport du gaz naturel. Ce n’est qu’une question de temps, et, de toute façon, il ne passerait jamais l’hiver. Ce profond ravin, l’un des plus important traversant le territoire de la commune de Saharidj, draine, sur son passage en aval, les débits de plusieurs autres ruisseaux de moindre importance, tels que ceux de Ighzer n’ath Salah, Ighzer Tazerajeth, et Ighzer Tala. De petits cours d’eau qui se réveillent en hiver et qui se rencontrent à quelque 200 mètres en aval de l’endroit que traverse cet ouvrage de gaz naturel. D’où le risque de le voir emporter durant les violente crues de l’hiver.

Oulaid Soualah

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