«Confisquerie» des bonbons par l’État

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S. Ait Hamouda

Les index sont au rouge. Mais cela n’explique pas comment on va s’en sortir, sans dégâts ni fracas. Certes il n’y a plus d’importation de gâteaux, confiseries et de chocolat, mais quand on a un visa permanent, rien n’empêche qu’on se laisse sustenter par quelques friandises. Que cela soit clair pour tout le monde, sauf pour les enfants, les gourmands n’ayant plus l’âge de leur gourmandise doivent prendre leur mal en patience. Et puis c’est essentiel pour la santé de mettre de côté toutes ces gâteries. On met de côté les fines gueules, à supposer qu’elles existent, et que l’on s’abstienne de tout le reste. Il ne reste qu’à suivre le comportement de nos parents et grands-parents. Ils ne touchaient pas aux sucreries pour protéger leurs dents et pourtant ils sont rares à ne pas avoir un râtelier à la place de la dentition. Ce qui devrait préserver des déboires organiques les femmes et les hommes est là et c’est tant mieux. Il ne sera plus possible de trouver dans le marché ces choses mauvaises pour le bien-être. Les souks formels ou non n’exposeront plus ces produits, à moins qu’ils soient importés frauduleusement. Ils seront plutôt rares. On va connaître les pénuries de ces bonnes ou mauvaises (c’est selon) choses. «Les bonbons c’est tellement bon, disait Brel, parce que les fleurs c’est périssables.» Toutefois, comment les apporter désormais ? Il sera difficile, assurément, à moins d’aller les chercher là où ils existent. «Confisquerie», endroit où sont confisqués les bonbons… par l’État. Dirions-nous pour paraphraser Marc Escayrol. Mais l’État n’a pas confisqué les sucreries, il en a interdit l’importation pour raison budgétaire. Ça revient cher à la trésorerie de l’État, les gâteaux et chocolat. Mettre toutes les coquetteries de côté et ne se soucier que de la bonne gestion des deniers publics. Il sera mieux pour le pays et la santé de ceux qui le peuplent. Voilà qu’on s’inquiète pour tout ce qui nuit à la bonne santé des Algériens et c’est tant mieux comme ça…

S. A. H.

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