Les fontaines et les bassins d'eau pris d'assaut

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La vague de chaleur, qui sévit depuis plusieurs jours dans la région, a provoqué une véritable ruée sur les points d’eau. C’est le cas des automobilistes qui ne ratent pas l’occasion de marquer des haltes devant les fontaines publiques, se trouvant au bord des routes, pour se désaltérer et remplir des bouteilles. A l’exemple de cette fontaine située à la sortie Ouest du chef-lieu de Chorfa, sur le bas-côté de la RN15, à quelque centaines de mètres de l’exploitation agricole de cette localité, où des dizaines d’automobilistes font, chaque jour, des arrêts pour se désaltérer, se rafraîchir et remplir des bouteilles ou des jerricans, pour pouvoir continuer la route en ayant des quantités d’eau suffisantes pour se prémunir de la soif et de la chaleur torride. Quelques-uns s’aspergent carrément avec l’eau de cette fontaine, tellement il fait très chaud ces jours-ci. «Je ne peux pas passer par cette fontaine sans prendre un peu d’eau fraîche avec moi. C’est devenu presque un rituel depuis le début de l’été, car je passe chaque jour par cet endroit ». Des familles entières, transitant à proximité de cette fontaine, ne manquent pas l’occasion, à leur tour, pour se ruer vers ce point d’eau afin de se rafraîchir et boire à satiété l’eau qui y gicle avec force. D’autres, par contre, préfèrent s’attarder sur les lieux en s’abritant sous l’ombre d’imposants oliviers multi-séculaires, longeant la RN15, à la recherche de fraîcheur. Pour leur part, les bassins d’accumulation d’eau, qui pullulent dans cette localité agropastorale connaissent, également, un rush sans pareil en cette période caniculaire qui a mis les citoyens dans tous leurs états. En effet, ces bassins enregistrent une ruée exceptionnelle des enfants et des jeunes adolescents, qui s’y baignent pour lutter contre la chaleur accablante qui sévit depuis le début de l’été. «Je ne supporte pas la chaleur. Et puis, je n’ai pas les moyens pour me permettre d’aller en plage, ce qui fait que je viens me baigner dans ces bassins en payant 50 DA seulement ! », dit un enfant d’à peine 12 ans.

Y Samir.

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