Il a été réalisé à coups de millions. Destiné aux marchands des fruits et légumes de la ville de Tadmaït, le marché couvert, disposant d’une quarantaine de stands, est toujours fermé. En effet, aucun marchand n’a rejoint le stand qui lui a été affecté, et ce depuis plus de deux ans. «Exiguïté des lieux, superficie réduite des stands», chacun avance ses propres arguments. Le résultat de ce refus se répercute sur les trottoirs de la ville qui se retrouvent, ainsi, squattés par la plupart de ces marchands, lesquels tentent de se réinstaller sur les lieux, comme ce fut le cas comme avant la réalisation de cet espace commercial qui leur est destiné. Ainsi, le commerce informel est de retour. À retenir que l’APC n’a pris, pour le moment, aucune décision quant à la réaffectation de ces stands. Un problème que gérera, sans doute, la future équipe de l’APC qui aura du fil à retordre, semble-t-il.
M. A. T.
