L’ANCA plaide pour la révision des cahiers de charges

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L’Association nationale des commerçants et artisans algériens (ANCA) appelle le gouvernement à réviser les cahiers de charges des usines de montage de véhicules.

Tout en saluant la décision prise par le gouvernement concernant les usines de montage de véhicules, l’ANCA plaide pour la révision des cahiers des charges, notamment «le respect du taux d’intégration du produit local, la détermination des prix et la lutte contre le monopole de la commercialisation», lit-on dans un communiqué rendu public par cette association. À retenir que le ministre de l’Industrie et des Mines, Mehdjoub Bedda a affirmé, la semaine écoulée, que l’activité de montage de véhicules en Algérie est devenue ‘’une forme d’importation déguisée’’, ce qui nécessite, d’après lui, une révision de la règlementation de cette activité. «L’évaluation de la filière du montage de véhicules a fait ressortir qu’il existe une forme d’importation déguisée et que le taux d’intégration national n’a pas atteint l’objectif escompté», a-t-il soutenu. D’autre part, ledit syndicat a salué la suspension des importations de certains produits alimentaire, dont la mayonnaise, le ketchup et le chocolat. Dans ce sillage, l’ANCA appelle les organisations patronales à assumer leurs responsabilités quant à la réduction de la facture des importations et la promotion du produit national, selon les conditions de la concurrence. En effet, elle a appelé ces organisations, ainsi que les associations professionnelles, à rejoindre la chambre algérienne du commerce et d’industrie, «afin de renforcer leur rôle dans la promotion économique du pays». «On ne peut pas concrétiser les projets d’investissement et de production et réduire la facture des importations sans l’unification des organisations patronales et le renforcement du rôle des chambres du commerce», a souligné le même document. L’ANCA a affiché, en outre, son soutien au programme du gouvernement qui concerne la concrétisation des projets de développement, l’encouragement de la production nationale, ainsi que la réduction des importations. Dans ce contexte, elle appelle les opérateurs économiques «à intensifier leurs efforts afin de mettre un terme à tout forme de spéculation et de monopole, ainsi que à la contrebande des devises».

Samira Saïdj

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