À quand l’implantation d’une unité de la Protection civile ?

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Avec la mise en service de la 1ère phase du projet du gaz naturel, qui a touché plusieurs villages des deux communes de Maâtkas et de Souk el ténine, et la perspective de raccorder les autres villages de la circonscription dans la seconde phase, l’implantation, aujourd’hui, d’une unité de la protection civile est plus que jamais d’actualité à Mâatkas. Maintes fois revendiqué à la fois par les autorités locales et la société civile, par le biais des comités de villages notamment, ce projet, étant déjà inscrit, a buté plusieurs fois sur le problème de l’assiette foncière susceptible de le contenir. Pour mémoire, la Protection civile a déjà inscrit un projet d’une unité secondaire dans cette localité et avait même dépêché sur les lieux une équipe technique pour constater, de visu, l’assiette de terrain proposée à cet effet par l’APC, située au lieu dit “Zlibou”, mais celle-ci avait été jugée inadéquate et surtout trop exiguë et, par conséquent, elle n’a pas été retenue. L’absence d’un patrimoine foncier communal susceptible de contenir des infrastructures publiques de grande importance constitue un authentique goulot d’étranglement pour toute velléité de développement local à Maâtkas. Ainsi, pour éteindre un départ d’incendie au niveau de la région, il faut prendre son mal en patience en attendant l’intervention des unités voisines de Draâ Ben Khedda, Tizi-Ouzou ou encore des Ouadhias. Il est utile de se rappeler de l’ampleur des dégâts occasionnés par les incendies apocalyptiques de cette dernière décennie, notamment ceux de 2007 et 2012 où l’on avait, alors, enregistré plusieurs blessés et des dégâts matériels impressionnants en plus des dizaines d’hectares de flore ravagées. Cet été encore, alors que les unités les plus proches sont situées à plus de 20 km et de surcroît “prises” par d’autres feux signalés dans leurs circonscriptions respectives, les flammes ont failli emporter des familles toutes entières aux villages de Tala Meda, Tamadakht Ouzemour et Ath Moh Oussaïd.

C. A.

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