Les libérés exigent la totalité de leur dû

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Alors que la direction du club a déjà pris la décision d’octroyer deux mensualités à tous les joueurs, en raison de l’échec de l’objectif d’accession en Ligue 1 à l’issue de l’exercice écoulé, les éléments libérés cet été, du moins ceux liés par un contrat de travail jusqu’en juin 2018, ne l’entendent pas de cette oreille. Ces derniers refusent catégoriquement cette option, en exigeant la totalité de leur argent. Cette situation met à nouveau la direction de Tiab dans l’embarras, sachant que Rebouh, Boumechra, Adnane et autres, menacent de saisir la CRL pour faire valoir leurs droits. Et si ces joueurs venaient à mettre leur menace à exécution, la JSMB serait automatiquement interdite de recrutement, comme le prévoit la réglementation. En outre, même le recrutement effectué cet été par le club risque tout bonnement de tomber à l’eau, si la direction ne règle pas sa dette antérieure envers deux anciens joueurs, Sofiane Mebarki et Ahmed Chehaima, avant le 20 juillet prochain, évaluée à quatre millions de dinars. Ceci même si la direction de Tiab a déjà rassuré les supporters de la JSMB sur cette question. D’ailleurs, une source proche de la direction nous a confié, hier, que cette opération devrait être effectuée avant le week-end. Pour rappel, le président Boualem Tiab a déjà réglé en partie les arriérés de salaires de tous les joueurs, à l’approche de l’Aïd, en puisant de ses propres fonds en raison du retard pris par la subvention du fonds de wilaya pour atterrir dans les caisses du club, qui est de l’ordre de quatre milliards de centimes. Contacté par nos soins, l’attaquant Hossein Rebouh, arrivé l’hiver dernier en provenance du CA Batna, dira notamment à propos de sa libération. «Pour l’heure (hier ndlr), je n’ai reçu aucune notification dans ce sens. Pour cela, je me considère toujours comme un employé du club, étant donné que je suis lié par un contrat de travail en bonne et due forme. Ceci dit, si c’est le cas, je ne pourrais accepter de résilier mon contrat contre la perception des quatre salaires que le club me doit encore. Et puis, dois-je vous avouer que je suis franchement surpris par ma libération, d’autant que j’ai envie de rester au club et d’honorer mon contrat jusqu’au bout, avec, pourquoi pas, une accession en Ligue 1 avec la JSMB.»

B. Ouari

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