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De la pomme de terre pour tout le monde

Pratiquement, tous les marchands de légumes installés le long de la RN25 affichent la pomme de terre à 25 dinars. Du jamais vu depuis l’an dernier.

Car, faut-t-il le rappeler, durant les mois de mars et avril, ce pédoncule a atteint le prix de cent dinars le kilo, voire plus. D’ailleurs, devant cette baisse sensible, il nous a été donné de remarquer que de nombreux automobilistes de passage s’arrêtaient pour s’en approvisionner, d’autant plus que sur les étals du marché des fruits et légumes, son prix varie entre 35 et 50 dinars selon la provenance de ce produit. Par exemple, celle que l’on appelle ‘‘pomme de terre de Oued Souf’’ est affichée 60 dinars. Jeudi matin, dans notre virée au marché du centre-ville, il nous a été donné de relever que certains prix ont légèrement augmenté par rapport aux jours précédents. Ainsi, les prix de la tomate étaient entre 40 et 50 dinars, le poivron entre 70 et 100 dinars, les haricots verts entre 120 et 150 dinars, la carotte entre 60 et 80 dinars et la laitue à 120 dinars. Quant aux prix des fruits, ils n’ont pas vraiment bougé. Pastèque, melon, pommes locales et même raisins sont à la portée des bourses moyennes. En tout cas, de l’avis aussi bien des vendeurs détaillants que des consommateurs, ces prix qui ont subi une légère hausse sont le fait des températures élevées. «Il y a eu manque de produits au marché de gros. Les fellahs ne l’ont pas inondé à cause de la chaleur. Et puis, même certains marchands en demi-gros ne sont pas allés s’approvisionner à cause de la canicule. En principe, tout rentrera dans l’ordre dès la semaine prochaine», nous explique l’un de ces marchands. En outre, il est aussi à signaler que le prix de la sardine a quelque peu baissé. Elle est cédée entre 200 dinars et 250 dinars le kilo au lieu des 600 voire plus d’il y a quelques jours. Les poissonniers craignent la chaleur. En ces temps de vaches maigres, les consommateurs espèrent que les prix ne flambent pas d’autant que d’autres événements telles les fêtes familiales et autres cérémonies leur coûtent trop cher, en attendant aussi les dépenses à prévoir pour la fête de l’Aïd El-Kebir et la rentrée scolaire.

Amar Ouramdane.

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