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Une pratique banalisée !

Une canicule impressionnante sévit ces derniers jours dans la région. Cette situation a mis les citoyens dans tous leurs états, « agitant » le spectre des intoxications alimentaires et des MTH notamment. Les températures élevées sont connues comme étant un facteur propice à la multiplication et au « dynamisme » des micro-organismes nocifs à la santé des hommes, comme les bactéries, les microbes, les germes… Et c’est aussi la période où les consommateurs devraient faire plus attention à ce qu’ils achètent dans les points de vente, surtout ceux qui sont aménagés à l’air libre sans respect des règles d’hygiène. C’est le cas pour la vente des volailles, au niveau du marché hebdomadaire de Tazmalt, où les poulets vivant proposés à la vente sont abattus sur place dans des conditions exécrables ! Avec des températures qui frôlent ou dépassent les 40 degrés, cette denrée périssable se vend au vu et au su de tout le monde dans l’insalubrité totale. Les volaillers, en aguicheurs, ne se soucient guère de la santé du consommateur, qu’ils invitent avec insistance à acheter un ou plusieurs poulets qu’ils abattent « clandestinement » usant de procédés peu amènes. La volaille, une fois abattue, est vidée de son sang dans un entonnoir de fortune (demi bouteille en plastique), pour être trempée quelques moments dans un récipient d’eau bouillante puant à des mètres à la ronde, et passer par la suite à la machine à plumer pour être, en fin de compte, mise dans un sachet noir et tendue au client qui paye rubis sur ongle sans broncher ! À 250 da/kg, le volailler se « sucre » sur le dos des consommateurs qui, eux, achètent une denrée polluée et bonne à jeter, car elle a subi des actions exécrables et infectes sans aucun respect des conditions d’hygiène et de conservation. Notons aussi que ces poulets sont acheminés directement des poulaillers pour être abattus sans aucun contrôle vétérinaire, ce qui expose les consommateurs à de « lourdes » affections qui pourraient leur coûter la vie!

Syphax Y.

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