Comme toutes les communes de la wilaya de Bouira, celle d’Ath Mansour dans la commune de M’chedallah, à l’Est de Bouira, connaît une urbanisation fulgurante. En effet, de nouveaux pâtés de maisons apparaissent à tout bout de champ. Cette extension urbaine induit, en principe, la mise en place des commodités essentielles pour un cadre de vie meilleur. Il en est de l’aménagement urbain comme les réseaux de l’assainissement, du gaz de ville, de l’eau potable, des routes, des trottoirs… Mais force est de constater que ces commodités « manquent » à l’appel dans la plupart des cas, et ce pour « manque de financement », argue-t-on. Par ailleurs, le ramassage des ordures ménagères dans cette commune rurale enregistre certaines perturbations. Selon des habitants de la localité, il existe des endroits où «les éboueurs municipaux ne mettent jamais les pieds». À l’instar de la bourgade de Tihemamine, où les déchets ménagers s’entassent sur les berges de l’oued Amarigh qui longe ce hameau. Les détritus enflent, chaque jour, avec de nouveaux arrivages qui y sont jetés en quantités et sans aucun ménagement. «Nous sommes ignorés par les éboueurs de la commune. Le service de ramassage des ordures n’est pas assuré chez nous à Tihemamine. Comment faire alors pour nous débarrasser de nos ordures?», s’interroge un habitant de ce hameau oublié. Les perturbations dans le ramassage des déchets ménagers sont constatées également au village d’Ath Bouali, où les détritus ne sont pas enlevés régulièrement ces derniers temps. Cela sans évoquer le manque de dévidoirs et autres bacs à ordures dans toute la municipalité. Ces récipients s’avèrent être d’une importance capitale dans la gestion des déchets. Ils permettent de lutter contre la création des dépotoirs sauvages, qui pullulent un peu partout dans cette localité.
Y. S.
