Les citoyens à l'épreuve de la canicule

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Le mercure s’est affolé ces derniers jours, en atteignant des températures très élevées dans la région de la vallée du Sahel, frôlant les 45°C. La canicule, qui perdure depuis des semaines, met dans tous leurs états les habitants des différentes localités. Les malades chroniques, tels que les asthmatiques, les hypertendus, les diabétiques, les cardiaques, pour ne citer que ceux-ci, éprouvent des difficultés respiratoires, notamment, et se « confinent » carrément chez eux pour ne pas aggraver leur cas, surtout lorsque le soleil frappe très fort. L’eau fraîche ou glacée et la climatisation deviennent presque la panacée, pour lutter contre la chaleur accablante. Pour les personnes qui sont contraintes d’être dehors pour une raison ou une autre (travail, voyage, soins, achats,…) elles se prémunissent de la canicule, selon les moyens dont elles disposent. A mesure que le soleil monte pour se situer au zénith, les températures s’élèvent, en parallèle, vertigineusement pour ne redescendre qu’à la tombée de la nuit. Durant la journée, les personnes qui se trouvent dehors se précipitent vers les endroits ombragés, pour se prémunir des lards du disque solaire. Les cafés, les commerces de glaces, les jardins publics… deviennent, ainsi, des lieux très bondés de citoyens à la recherche de fraîcheur et d’ombre. Cependant, les voyageurs qui transitent par les différentes stations de fourgons, situées dans la vallée du Sahel, se trouvent très pénalisés, car ces endroits ne sont pas équipés de toutes les commodités nécessaires pour faire face à la canicule et la soif. De M’Chedallah à Chorfa en passant par Raffour, les stations de fourgons deviennent comme des purgatoires pour les centaines d’usagers qui y attendent sous un soleil de plomb ou à l’intérieur des fourgons, sans climatisation. A l’exemple de la station de fourgons de la ville de M’Chedallah, contiguë à l’hôpital, où les usagers souffrent énormément de la chaleur suffocante à l’intérieur de certains fourgons. Ces derniers, surannés et vétustes, ne sont pas équipés de la climatisation, ce qui fait que les voyageurs assis à l’intérieur manquent à suffoquer à cause de la chaleur. Ils doivent attendre à l’intérieur des dizaines de minutes, pour voir le fourgons charger jusqu’au dernier voyageur et démarrer en trombe. Et ce n’est pas tout, puisqu’en cours de route, les usagers se trouvent confrontés à un dilemme: ouvrir les fenêtres pour l’aération, tout en sachant que l’air est « brûlant », ou les fermer carrément et suer abondamment comme dans un sauna. La même situation est vécue au niveau de la station des Quatre chemins de Chorfa où les usagers des transports, notamment ceux se rendant à la commune d’Aghbalou ou allant vers Tazmalt, souffrent le martyre, car ils y sont obligés de patienter sous un soleil de plomb en l’absence d’abribus. Par ailleurs, il a été constaté dans certains espaces transitaires de fourgons quelques récipients d’eau fraîche que des particuliers ont mis à la disposition des usagers, pour se désaltérer. Comme les deux glacières d’eau que des personnes déposent, chaque jour, à l’arrêt de fourgons qui jouxte le CSP de Bouaklane. Cette action a suscité la satisfaction des voyageurs, d’autant que les cafés sont loin de cet arrêt.

Y. Samir

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