Un créneau porteur !

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Certaines nouveautés ont métamorphosé les us et coutumes de la société. Par exemple, les fêtes familiales ne se célèbrent plus comme avant. La majorité des familles n’organisent plus les fêtes de mariage chez elles. Elles préfèrent débourser de l’argent et éviter de salir leurs maisons. Alors qu’elles le faisaient, il y a quelques années de cela, dans les établissements scolaires. Mais depuis l’interdiction de l’utilisation des écoles, elles se sont rabattues sur les salles des fêtes, lesquelles ne cessent de pousser comme des champignons. Si le chef-lieu de wilaya dispose de plus d’une dizaine de salles des fêtes privées, la région Est de la wilaya n’offrait, jusqu’au mois dernier, que trois salles et le centre des inadaptés mentaux d’Aokas qui fait également office de salle des fêtes en été. Deux salles sont implantées à Kherrata, alors qu’une autre salle et le centre des inadaptés sont implantés au niveau de la station balnéaire d’Aokas, pour une population, répartie sur cinq daïras, représentant un cinquième de toute la wilaya, soit quelque 200 000 habitants. Deux structures à Kherrata et deux autres à Aokas pour 13 communes. Depuis la semaine dernière, une autre salle est venue renforcer le nombre d’infrastructures du genre à Aokas. Située à Tala Khaled, cette salle était à l’origine un atelier de menuiserie avant sa transformation. Deux autres salles sont en chantier au niveau de la même ville, ce qui portera, avec la salle du centre des inadaptés mentaux, le nombre de salles des fêtes à Aokas, et pour toute la région Est de la wilaya, à sept. Un chiffre en deçà des besoins d’autant plus que les mariages, les circoncisons et même les anniversaires et réussites aux examens scolaires se fêtent, désormais, dans ce genre de salles. Un créneau porteur qui incitera, certainement, d’autres à investir dans cette activité très lucrative.

A Gana.

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