Les épreuves du Baccalauréat se sont poursuivies, hier, dans la deuxième journée de la session spéciale-retardataires. Et comme le premier jour, jeudi, cette deuxième journée a été caractérisée par un fort taux d'absentéisme des candidats.
En effet, l’on a signalé des salles vides. Et selon les syndicats activant dans le secteur de l’éducation nationale, les absences ont même augmenté par rapport au premier jour. Le porte-parole du Conseil des lycées d’Algérie, Idir Achour, a qualifié de «non-événement» cette deuxième session du Bac. Selon ce syndicaliste, cette session spéciale est marquée non seulement par l’absence des candidats, mais aussi par celle des enseignants. Selon lui, plus de 80% des candidats étaient absents et plus de 60% des enseignants ont boycotté la session, qui, dira-t-il, «n’a jamais été une revendication des candidats». Rappelons, toutefois, que cette organisation syndicale a opté pour le boycott de cette session. De son côté, M. Hakem Bachir, président du CLA, dira : «Cette session spéciale est marquée par un taux d’absentéisme jamais atteint dans le monde entier». Selon lui, il y a différentes raisons à cela. La plupart des candidats qui ont abandonné les épreuves sont des candidats libres (90 000), notamment des étudiants dont les examens universitaires avaient coïncidé avec la session de juin. D’autres sont tombés malades dans la même période. Par ailleurs, et pour parer aux fuites éventuelles des sujets, les réseaux sociaux ont été brouillés. En effet, depuis le début des épreuves, soit jeudi, les autorités ont bloqué temporairement l’accès aux réseaux sociaux, notamment Facebook, Viber et Twitter. Prévus initialement pour le 15 juillet, les résultats du baccalauréat seront, finalement, annoncés, le 25 juillet sur le site de l’Office national des examens et des concours (ONEC).
L. O. CH