«50% de suivi au niveau national»

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Les travailleurs du secteur des communes ont entamé, avant-hier, leur mouvement de grève de dix jours, à l’échelle nationale, en guise de protestation contre la non-prise en charge de leurs revendications. En effet, la fédération nationale du secteur des communes a maintenu son mot d’ordre d’un débrayage national de dix jours, depuis avant-hier, pour exprimer le ras-le-bol des communaux quant «à la sourde oreille de la tutelle concernant leurs doléances», a martelé Nacer Amine, l’un des membres du conseil national dudit syndicat affilié au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP). Le responsable syndicaliste a dénoncé «la fermeture des portes du dialogue par le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, en dépit de l’organisation de plusieurs mouvement de protestation, depuis le début de l’année en cours». Selon lui, la grève de dix jours initiée par son organisation syndicale «a été suivie à 50% au niveau national», précisant que dans les wilayas de Béjaïa et Tizi-Ouzou, les communaux ont participé massivement à ce unième débrayage. «On a enregistré un taux de suivi de 90% à Béjaïa et de 80% à Tizi-Ouzou», a indiqué M. Nacer Amine. Le même responsable a affiché la détermination de ses collègues à aller jusqu’au bout de leur mouvement, «pour se faire entendre et pousser le département de la tutelle à répondre favorablement à leurs doléances». Les grévistes mettent en avant la révision des primes, en vue d’une augmentation à 20 000 DA de l’allocation familiale et de l’indemnité de la femme au foyer à 8 000 DA et l’application de l’indemnité des agents de l’état civil à compter du 1er janvier 2008. Ils revendiquent, également, la refonte du statut général de la fonction publique et des statuts particuliers de tous les corps des communes, l’intégration des contractuels et l’élargissement de la prime de souveraineté au secteur des communes. A retenir que cette entité syndicale compte organiser un rassemblement devant le siège de la wilaya de Tizi-Ouzou, au dernier jour de la grève.

Samira Saïdj.

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