Les patients crient leur désarroi

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à en croire des patients, la polyclinique de Bordj-Okhriss est loin de répondre aux besoins que la population attend d’une structure de santé. Elle n’offre, déplore-t-on, que des prestations très limitées aux patients qui y affluent chaque jour et accuse un manque flagrant de personnel. Les malades, nombreux à solliciter cette structure pour les besoins de soins, se plaignent également du manque d’hygiène au sein de ce centre hospitalier. «Celui-ci doit, en principe, garantir de meilleures conditions d’accueil et surtout disposer de conditions d’hygiène irréprochables, pour que les malades se sentent bien et dans un environnement sain. Actuellement, les conditions d’hygiène laissent vraiment à désirer, car la poussière est omniprésente», témoigne un habitant de la localité. En outre, si les consultations de médecine générale sont quotidiennes, celles dévolues aux spécialistes ne s’effectuent que rarement. Pour une simple radio, le patient doit être évacué à l’hôpital Frères Yahiaoui de Sour El-Ghozlane. Cet établissement, qui reçoit des centaines de patients quotidiennement des quatre coins de la daïra, ne compte que deux médecins généralistes. Ce qui fait que les patients sont obligés d’attendre parfois des heures, pour être pris en charge. «J’ai attendu presque une heure dans l’antichambre des patients, avant l’arrivée du médecin, me disant qu’il ne prenait que des cas d’urgences», regrette Chafik, un habitant du centre-ville. Avant d’ajouter : «En attendant que les responsables du secteur de la santé dotent prochainement la structure en matériels et équipements essentiels, tous les patients devront encore faire preuve de patience et continuer à endurer un calvaire, notamment lors des évacuations longues et pénibles vers l’hôpital de Sour El-Ghozlane». À signaler, par ailleurs, que la salle de soins de la commune de Mesdour, au Sud de Bordj Okhriss, est malheureusement à l’abandon depuis des mois. Ainsi, les habitants sont contraints de se faire soigner à la polyclinique de Sidi-Aïssa, une commune de la wilaya voisine de M’Sila. Devant cette situation, les habitants de Bordj Okhriss interpellent les responsables du secteur, pour renforcer la polyclinique en moyens humains et matériels et améliorer les conditions de prise en charge des patients.

A. C.

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