Le provisoire qui dure depuis… 2007

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Le mouvement associatif de Draâ Ben Khedda ne sait plus à quel saint se vouer pour récupérer sa maison de jeunes Ahmed Khodja.

Cette dernière a été mise provisoirement, depuis février 2007, sur décision de l’administration de wilaya, à la disposition des familles sinistrées victimes de l’attentat terroriste qui avait visé la caserne de la BMPJ de Draâ Ben Khedda le 13 février 2007, lit-on dans une requête adressée au DJS. En effet, plusieurs requêtes ont été adressées aux autorités de wilaya (DJS, wali, chef de daïra et P/APC de Draâ Ben Khedda), dont la dernière date du 4 juin 2013, mais en vain. Une copie de la requête nous est remise, dans laquelle nous relevons vingt deux (22) associations culturelles, sportives, clubs sportifs amateurs,… Suite à cet attentat, six familles ont été relogées dans cette Maison de jeunes sur instruction du wali de l’époque, M. Mazouz. Un recasement provisoire qui dure depuis… 2007. Il reste deux familles qui occupent toute l’infrastructure, dont un policier «bénéficiaire d’un logement à Sidi-Naâmane», selon les informations recueillies ici et là. Dans la requête, le collectif des associations s’insurge contre le silence des autorités : «Une daïra de près de 40 000 habitants avec plus de 25 associations culturelles et sportives est privée, depuis cette date, de sa principale structure d’activités sportives et culturelles», lit-on. Et d’ajouter : «Nous attendons avec impatience la réouverture de cet établissement et nous ne trouvons aucune explication quant à la décision de sa fermeture pendant toutes ces années. Notre jeunesse souffre énormément et est menacée par les fléaux sociaux. Nous demandons sa réouverture dans les meilleurs délais».

M. A. T.

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