La marche du Snateg n’a pas eu lieu

Partager

Prévue jeudi à Béjaïa, la marche des travailleurs affiliés au Syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et du gaz (Snateg) n’a finalement pas eu lieu. En effet, massés depuis les premières heures de la matinée d’avant-hier sur l’esplanade de la maison de la culture Taos Amrouche de Béjaïa, les manifestants ont été priés par des agents de la police de se disperser, embarquant même quelques uns au commissariat central. Non autorisée, la marche à laquelle a appelé le Snateg a, cette fois-ci, été empêchée par les services de sécurité qui ont veillé au grain dès la matinée, en dressant notamment des barrages filtrants sur les principaux axes donnant accès à Béjaïa-ville. De même, un important dispositif de sécurité a été mis en place au centre ville. Selon les représentants du Snateg, avant même le début de la marche, «des dizaines de manifestants ont été arrêtés au niveau des barrages de police, à la gare routière, sur l’esplanade de la maison de la culture et même dans des cafétérias de la ville comme, ce fut le cas du SG du Snateg». Tous les manifestants ont été par la suite, assure-t-on, relâché. Baptisée «marche de la honte», la marche du Snateg se voulait un autre cri à l’adresse des pouvoirs publics, pour prendre en charge les revendications des travailleurs de la Sonelgaz. Des revendications socioprofessionnelles liées, entre autres, à «l’augmentation de 50% des salaires, la promotion automatique après trois ans de travail, la fixation des primes de risques pour les travailleurs exécutifs et les agents de sécurité, et des primes d’encouragement pour tous les travailleurs sans distinction.»

D. S.

Partager