Une rallonge budgétaire pour son achèvement

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Le projet de la maison de jeunes d’Amalou, dont le chantier est implanté dans le périmètre urbain du chef-lieu de la commune, a bénéficié, tout récemment, d’une rallonge budgétaire, destinée à couvrir les travaux de son achèvement. C’est ce qu’a annoncé M. Azzoug, premier magistrat de la commune : «Nous avons reçu une autorisation de programme d’un montant de 10 millions de DA. C’est une couverture budgétaire qui nous a été octroyée suite à nos nombreuse requêtes ayant sollicité la prise en charge de cet équipement public». Le projet, rappelle-t-on, a déjà bénéficié de deux tranches sur les ressources allouées à la municipalité sur les exercices des plans communaux de développement (PCD). Néanmoins, indique-t-on, les crédits injectés n’ont pas suffi à couvrir la totalité des travaux. «Le chantier a été laissé à l’arrêt sitôt les crédits alloués épuisés. Quant à l’APC, sa trésorerie ne permet pas de supporter le coût d’un tel projet», souligne le maire, pour expliquer le retard accusé dans l’évolution de ce projet. Apostrophés à hauteur du chef-lieu communal, des citoyens d’Amalou ont exprimé des réactions nuancées par rapport à ce dossier. Des réactions oscillant entre tiédeur et royale indifférence. «Cette maison de jeunes n’est pas tout à fait inutile, mais elle ne va pas changer le destin d’Amalou», estime un commerçant, tenant boutique au centre de l’agglomération. «Une telle nouvelle me laisse de marbre. Personne n’ignore que les priorités sont ailleurs, dans la satisfaction des besoins basiques de la population, comme l’AEP, l’électricité ou le logement», renchérit un villageois d’Ikherchouchen, situé dans le prolongement du périmètre urbain.

N. M.

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