Le Front de libération national (FLN), à travers une note émanant du secrétariat national, a donné le feu vert à l’ensemble des Mohafadhas, pour commencer la préparation des échéances électorales locales prévues pour le mois de novembre prochain. Dans cette note, signée par le Secrétaire général du parti, Djamel Ould Abbès, les règles du jeu ont été fixées, que ce soit les conditions requises pour déposer la candidature, le choix des candidats, ou encore la stratégie et la méthode suivie pour le choix final. Il y est en outre question de définir les enjeux et les objectifs du parti pour les prochaines joutes. Dans ce sillage, l’ex-parti unique aspire à renforcer sa position de «leader» à l’échelle nationale, lit-on dans le document, qui précise toutefois que la concurrence est «rude». Pour y parvenir, la direction du parti a instruit les responsables au niveau des Mohafadhas de «mobiliser les militants et sympathisants du parti autour du programme et des objectifs assignés à ces élections». Au FLN, on estime que pour parvenir aux résultats escomptés, il est primordial «d’avoir les meilleures compétences». Les femmes est les jeunes sont également mis en exergue, puisque la priorité leur sera accordée lors des choix des candidatures. Le candidat FLN, selon toujours le même document, doit jouir d’une popularité. L’ancienneté, le palmarès militant sont aussi pris en considération. Un autre critère est rajouté, vraisemblablement une sanction contre ceux qui ont contesté les listes des législatives, puisqu’il s’agit d’«exclure tous ceux qui ont travaillé contre le parti lors des législatives». Dans le cas de la wilaya de Tizi-Ouzou, ils seront «deux chefs de Kasmas et un P/APC à être exclus d’avance», ébruite une source au fait des tractations. Les commissions devant trancher sur les listes des candidats FLN pour les locales de novembre prochain devraient être installées dans les plus brefs délais. A Tizi-Ouzou, il est prévu d’entamer l’opération jeudi prochain, en présence d’un superviseur, en l’occurrence Mustapha Boualègue, membre du bureau politique, a-t-on appris de la Mohafadha. Pour cette wilaya, les kasmas sont autonomes dans le choix de leurs candidats pour les municipalités, a-t-on appris, notamment celles dont la population ne dépasse pas les 100 000 habitants, comme précisé dans le document. Pour l’APW en revanche, ça se passera au niveau de la Mohafadha, en laissant le choix de la tête de liste à l’appréciation de la commission nationale, explique-t-on. Les listes doivent être remises avant la fin du mois d’août prochain.
Kamela Haddoum.