l “Aucun cas suspect de grippe aviaire n’a été signalé jusqu’à présent dans la wilaya de Boumerdès”, a souligné, ce week-end, un membre de la cellule locale de prévention et de lutte contre ce fléau.L’on nous apprend, dans la même optique, que des mesures sont appliquées sur le confinement des volatiles au niveau des fermes et autres poulaillers dans les agglomérations rurales et semi-rurales. Toujours en cours, une autre mesure préventive s’assigne somme objectif essentiel le recensement de tous les poulaillers clandestins et la surveillance des oiseaux vivant à l’air libre.Au courant de la semaine passée, les représentants des divers secteurs concernés entre autres l’agriculture, la santé et l’inspection vétérinaire ont animé de concert des journées d’étude, d’explication et de sensibilisation sur la grippe aviaire, à l’est, au centre et au sud-ouest de la wilaya.Mais tant à Baghlia que dans (les) deux autres circonscriptions d’Isser et de Boudouaou, l’accent a été mis sur le manque de moyens humains et matériels. A titre d’exemple, l’on recense dans cette wilaya huit (08) points d’eau et embouchures d’oueds attirant des oiseaux migrateurs en ce début de printemps.Mais l’on fait état d’un manque criant en matière d’équipements permettant la capture de ces volatiles, au cas où la nécessité l’exigerait.Pratiquement enclavées, certaines communes voisines de Dellys déplorent et l’insuffisance du nombre de vétérinaires et la faiblesse des moyens utilisés dans le cadre de cette opération de prévention.Suite à une enquête diligentée par la première responsable locale de l’inspection vétérinaire, il a été procédé en moins de 6 mois à la fermeture de trois abattoirs (de volailles) sur les 32 que compte la wilaya. Les gérants des abattoirs en question, touchés par cette mesure, n’ont pas respecté les règles d’hygiène. Mais aucun cas suspect de grippe aviaire n’y a été signalé.L’inquiétude suscitée par ce fléau entraine une fluctuation des prix du poulet. Le coût de celui-ci était fixé la semaine passée à 80 DA le kg, alors qu’il dépassait la barre des 220 DA il y a quelques mois. Mais ce week-end, le prix est remonté à 180 DA le kg dans différentes localités de Boumerdès. Explication : l’offre a baissé car l’activité est pratiquement suspendue au niveau de plus de la moitié des poulaillers, a-t-on signalé.
Salim Haddou