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Les communales, on vote pourquoi ?

Par S. Ait Hamouda

La convocation du corps électoral pour les locales ne saurait tarder. Les partis et les indépendants s’apprêtent à affuter leur stratégie de campagne. Les formations qui ont déjà des élus risquent de faire les frais de leurs promesses non tenues, quant aux nouveaux venus, qu’ils apprennent à tenir des discours paisibles, réalisables et concrets. Les engagements en l’air ne servent qu’à entretenir le doute et à faire perdre confiance aux électeurs. Le candidat ne peut être élu que dans le cas où il ne mène pas en bateau ses concitoyens. Et le citoyen, le vrai, est celui qui fait le choix à partir d’un programme pragmatique, que sa commune peut, à travers ses moyens, réaliser. Il n’est pas normal qu’une localité qui n’a aucun moyen puisse se targuer de réaliser des châteaux avec rien du tout. L’environnement, sa protection et sa préservation, se doit de figurer parmi les priorités d’une commune. S’il incombe à une APC de protéger le bien-être, la santé de ses habitants, il lui est impératif de se munir de la pédagogie nécessaire pour imposer l’environnemental dans ses cibles prioritaires et amener les citoyens, jeunes et moins jeunes, à s’y intéresser. En fait, être maire n’est pas une activité superfétatoire ou subordonnée, mais une haute fonction, par la responsabilité qu’elle suppose et qu’elle implique dans toutes ses étapes et ses niveaux. Il n’est pas utile de sortir des grandes écoles d’administration ou de gestion pour être président d’une municipalité. Toutefois il est indispensable d’avoir un minimum de bagages, sans avoir fréquenté l’université, quoique ce soit nécessaire. C’est le moment des vacances, mais il n’empêche que la réflexion doit quand même être enclenchée pour l’éventualité où l’on élit. Si c’est le cas, on saurait trouver la meilleure solution pour le pire problème qu’on trouverait une fois président de l’APC. Ne se risque dans les méandres des APC que celui qui sait prendre ses devants et prévenir l’amont et l’aval en toute chose. A partir de là on pourra, sans peur ni crainte, s’installer dans le fauteuil de maire et gérer convenablement sa commune.

S. A. H.

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