Campagne de vaccination contre la fièvre aphteuse

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Dans l’optique de prévenir contre les maladies qui touchent les ruminants d’élevage, l’APC de Chorfa a initié une campagne de vaccination contre la fièvre aphteuse, laquelle s’étalera sur trois jours. Celle-ci a débuté hier et s’chevera le 3 août de l’année en cours. Cette campagne d’envergure touchera toutes les localités de la commune, à commencer par les villages de Tiksiridène et Toghza, ensuite, la localité de Choukrane, pour finir au chef-lieu communal de Chorfa. Cette opération est supervisée par le vétérinaire de l’APC de Chorfa, apprend-t-on de source locale. La commune de Chorfa, à 50 km à l’est du chef-lieu de wilaya Bouira, est, soulignons-le, connue pour sa vocation agropastorale, et elle compte un grand nombre de têtes d’ovins et de bovins notamment. Rien que pour la localité de Toghza, celle-ci compte un peu plus de 200 têtes de bovins, selon des sources locales, dénotant de l’importance de l’élevage, en particulier bovin dans cette municipalité. D’ailleurs, dans cette localité de Toghza, il existe de « gros » éleveurs de bovins, qui possèdent chacun des dizaines de têtes et des étables de grandes superficies. Les bovidés sont accompagnés pour paître dans les parages, où il existe des pacages et autres herbes touffues étant donné que la localité de Toghza, en particulier, ainsi que le reste des localités relevant de cette commune, est constituée de vastes terrains agricoles et de pâturages. Les retombées économiques de l’élevage de ruminants, notamment de bovidés, ne sont pas négligeables, étant donné qu’il permet aux éleveurs d’engranger des profits colossaux, en ce sens que leur activité est effectuée essentiellement pour l’élevage de boucherie. Les bovidés concédés ainsi aux boucheries et aux particuliers permettent aux éleveurs d’amasser des sommes colossales. Il existe aussi des bouchers qui possèdent leurs propres troupeaux qu’ils font paître par de tierces personnes, des ouvriers agricoles. Cette pratique leur revient moins chère, étant donné qu’il « puisent » la viande de leurs troupeaux.

Y Samir.

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