Les habitants de la cité des 108 logements, sise au chef-lieu de la commune de Taskriout, connaissent depuis cinq jours une crise d’eau sans précédent. Cette année, le manque de pluies et de neige durant l’hiver dernier a fait que plusieurs régions de la wilaya de Béjaïa connaissent une crise aigüe de l’eau potable cet été. Une pénurie qui a obligé les autorités à rationner le peu d’eau disponible. Cependant, les habitants de la cité des 108 logements EPLF de Bordj-Mira font face à une situation fort inquiétante, puisque pas la moindre goutte d’eau n’est tombée des robinets depuis cinq jours. «Où est passée l’eau ?», se demande-t-on. L’eau ne peut pas disparaitre d’un coup ! Depuis plus de dix ans, ces habitants n’ont jamais connu de crise d’eau, mais depuis que le château d’eau, conçu spécialement pour alimenter cette cité est utilisé par les autorités pour alimenter une autre citée nouvellement construite, les ennuis ont commencé. Les habitants de cette cité ne sont pas optimistes quant au règlement de cet épineux problème, puisque le projet pour l’édification d’un nouveau château, d’une capacité de 500 m3 tarde à se réaliser pour des raisons diverses, ce qui fait que la crise perdurera sûrement pour plusieurs années. Pendant que les citoyens du chef-lieu de Taskriout souffrent du manque d’eau, plusieurs régions, notamment une partie de la ville de Béjaïa, et une partie de Kherrata sont alimentées en eau potable à partir de Lanser Azegza, sis dans la commune de Taskriout à une centaine de mètres de ce même chef-lieu.
Saïd M.