INDÉCENT !

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Quel devenir pour ce grand club qui a donné de la joie aux millions d’Algériens sur le double plan national et africain ? Où va la JSK ?

Autant de questions posées par les observateurs et les amoureux de ce club qui est pris en otage par des personnes qui ne se soucient guère de ce qui se dit ailleurs, et plus précisément en Tunisie où se trouve l’équipe en stage de préparation. Les feux sont au rouge et les choses se compliquent davantage. Depuis la fin du stage de Tikjda, où les joueurs ont travaillé dans la tranquillité et la sérénité totale, sous la houlette du duo Rahmouni – Moussouni, ainsi que le coach des gardiens Lounès Gaouaoui et le préparateur physique Rambi, rien ne va à la JSK. Puisque le président Hannachi décide à la surprise générale de limoger le staff technique (Rahmouni, Moussouni, Gaouaoui et Rambi), en avisant le duo cité en premier par un intermédiaire au téléphone (Smail Ouramdane dit Marechal). Une décision qui a fait réagir les concernés (Moussouni et Rahmouni), qui réclament une notification de la direction par écrit comme quoi il a été mis fin à leurs fonctions et d’être régularisés au dernier centime, faute de quoi ils ne comptent pas lâcher prise. La preuve, Moussouni et Rahmouni ont marqué de leur présence le stage de Gammarth et ils ont même tenu une réunion avec les joueurs et ont dirigé la séance matinale. Le duo a eu une discussion avec le nouvel entraîneur italien Enrico Fabbro, lui expliquant qu’il est toujours en poste tant qu’il n’a rien reçu comme écrit de la direction.

Un président en vacances

Au moment où l’équipe est livrée à elle-même, sachant que sur les lieux du stage à Gammarth deux staffs techniques se disputent le leadership pour prendre la barre technique, Mohand Cherif Hannachi prend de l’air au Maroc, fuyant la pression. C’est l’anarchie totale, ce qui a d’ailleurs poussé le gardien Malik Asselah à prendre les choses en main en dirigeant la séance d’entraînement, avec l’assistance de ses deux coéquipiers Boultif et Abdat. Mais la situation ne peut pas durer ainsi et Hannachi reste loin des projecteurs en confiant l’intérim à Malik Azlef, pour gérer cette situation explosive que vit le club phare de la Kabylie.

Revoilà Azlef !

Disparu de la circulation depuis un bon bout de temps, en prenant du recul, Malik Azlef, le bras droit de Mohand Cherif Hannachi, refait surface tout d’un coup et reprend les choses en main. Dans une déclaration à la presse, Azlef demande à Rahmouni et Moussouni de laisser l’équipe tranquille, tout en les rassurant qu’ils vont être payés : «Qu’ils laissent l’équipe tranquille et ils seront payés au dernier centime. Qu’ils laissent Fabbro tranquille pour qu’il dirige les séances d’entraînements de l’équipe», a-t-il déclaré. Azlef sort à nouveau de nulle part et met fin au suspens et défit au même temps les autres actionnaires du conseil d’administration que l’assemblée générale, prévue le 7 août prochain, n’aura pas lieux et annonce qu’il n’y aura pas d’ouverture du capital. Reste à savoir maintenant si les responsables du CSA/JSK acceptent cette décision. C’est aussi le cas pour les autres membres du conseil d’administration Azouaou et Yarichène. Alors que feront Zeghdoud et Meftah qui ont pris l’intérim après la démission de Samy Idrès de la présidence du CSA, suite à l’annulation de cette AG ?

Les joueurs réclament la présence de Hannachi à Gammarth

Par ailleurs et face à cette situation, les camarades de Mehdi Benaldjia menacent de rentrer au pays. Ils réclament la présence du président Hannachi en Tunisie pour régler ce problème d’entraîneur. Dans le cas contraire, les joueurs seront dans l’obligation de ne pas continuer leur stage et cette situation ne peut plus durer. Les choses risquent de s’envenimer plus et de prendre une autre tournure qui risque de ternir davantage l’image de la JSK qui est déjà salie, suite à ce scandale qui a éclaté en terre tunisienne, à l’arrivée de la délégation kabyle au Thalasso Carthage mercredi passé. L’heure est à la mobilisation et au redressement de la situation avant que ce ne soit trop tard.

Aomar Moussi

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