Le village Ilahlouthène, situé non loin du chef-lieu de Frikat, a, dans la matinée de vendredi dernier, fêté le succès de ses enfants aux différentes épreuves de fin d’année scolaire.
En effet, c’est à l’intérieur de la coquette salle de «Tajmaât» que la cérémonie a eu lieu en présence de M. Abdelmadjid Tabet, chef de la daïra de Draâ El-Mizan, de M. Slimane Ouali, président de l’assemblée populaire communale, des chefs d’établissements et de nombreux invités aux côtés des familles. Après avoir souhaité la bienvenue à tous les présents, le président du comité du village a remercié les sponsors de cette cérémonie, à savoir les établissements «Cheikh et «Madani», ainsi que la «Maison du couscous Lahlou», avant de revenir sur le succès des lauréats: «Pour cette année, nous sommes heureux de compter pas moins de dix lauréats aux différents examens : deux pour le baccalauréat, cinq pour le brevet d’enseignement moyen et trois pour l’examen de cinquième», déclare le président du comité qui invitera M. Mezioud à présenter une communication, dont le thème n’est autre que la place du Savoir dans la société. Cette intervention sera suivie très attentivement par l’assistance, d’autant plus que le conférencier est un ex-directeur d’école et un prêcheur connu. La distribution des prix a été, aussi, l’occasion pour MM. le chef de la daïra, le président de l’APC et les chefs d’établissements de prendre la parole au moment de chacune de remises. Aussi, M. Abdelmadjid Tabet n’a pas hésité à exprime sa joie de se retrouver dans ce milieu familial et intime : «Je me souviens que ma première sortie après mon installation à la tête de la daïra de Draâ El-Mizan fut la commune de Frikat où j’avais présidé la cérémonie de remise des clefs des logements sociaux. Aujourd’hui, je suis vraiment content et je remercie le comité du village pour cette invitation (…)», déclare le chef de la daïra. Pour sa part, M. Sid Ali Lahlou, gérant de l’entreprise familiale «La maison du couscous Lahlou» et non moins membre du comité dudit village, a également tenu à encourager les enfants de son village à obtenir de meilleurs résultats, pour s’assurer de bonnes carrières professionnelles. «Sans le Savoir et l’instruction, la société ne peut évoluer, car il lui faut non seulement des cadres, mais également une élite et une intelligentsia. Donc, nous œuvrons pour que nos enfants, qui sont nos héritiers, travaillent durement pour acquérir toutes les connaissances possibles», termine notre interlocuteur.
Essaid Mouas

