Le siège de la SDC trop exigu

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Si Tizi-Gheniff a été érigée en daïra au début des années 90, elle reste rattachée tout de même à Draâ El-Mizan. En effet, dans ce chef-lieu de daïra, il n’y a pas encore de banque, ni encore moins d’agence Cnep ou d’hôpital soixante lits. Tous les autres services, allant de l’agence ADE en passant par le centre payeur Cnas ou encore l’agence SDC ont été installés dans des anciens locaux, dont certains remontent à l’époque coloniale. Avec plus de cinquante mille habitants répartis sur les deux communes (Tizi-Gheniff, M’Kira), il s’avère que ces services n’offrent pas les commodités nécessaires, ni à leurs personnels et moins à leurs clients, en raison de la promiscuité des lieux. La semaine dernière, alors que le mercure avait atteint les 45° à l’ombre, il nous a été donné de découvrir les conditions lamentables dans lesquelles travaillaient les fonctionnaires de l’agence SDC. Effectivement, tout le monde se croyait dans un four. Les chutes de tension récurrentes ont compliqué davantage la situation. Le climatiseur déjà vétuste était à l’arrêt, alors que les usagers venus régler leurs factures souffraient d’une chaleur accablante étaient pris au piège, car les ordinateurs ne marchaient pas. «Nous venons payer nos redevances mais comme vous voyez, les conditions d’accueil sont vraiment lamentables. C’est le même cas en hiver», lance un client sorti dehors dans l’espoir de respirer un peu d’air, même chaud. En tout cas, il faudrait que les autorités locales et les responsables de la tutelle prennent des initiatives, en réalisant des locaux dignes de ce nom. C’est pratiquement le même constat dans les autres services, à l’exemple des services des subdivisions de l’agriculture, de l’urbanisme et de la construction, des équipements publics et du logement, abrités par l’ex-siège de la daïra, lui aussi, ancienne bâtisse. A quand alors des bureaux à la hauteur de l’importance des services qu’ils abritent? Plus de vingt-cinq ans après son érection au statut de daïra, la situation n’a pas vraiment changé en ce qui concerne ces édifices publics, censés donner une bonne image des institutions de l’Etat.

A. O.

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