Le captage de sources pour atténuer la soif

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Devant la pénurie chronique de l’eau potable, qui touche sévèrement la commune d’Ahnif, et ce depuis des décennies, des voix s’élèvent parmi les habitants de cette localité, pour demander l’exploitation de certaines sources qui jaillissent des entrailles des terres de Tamellaht. Selon des habitants de Tamellaht, «le captage des sources qui jaillissent naturellement des différents endroits de cette région serait une solution pour atténuer le manque d’eau dans cette municipalité». A l’exemple de la source d’eau douce qui jaillit des monts de Taferkout, sur les hauteurs de la localité d’Ighil Naït Ameur. Cette source située au lieu-dit « Tiâassassine » est perçue par bon nombre d’habitants de cette localité comme une solution palliative au manque d’eau dont souffre la région. Les uns proposent son captage et son exploitation pour alimenter le village, et atténuer, par-là même, cette « soif » qui excède la population depuis des années. Dans le même contexte, d’autres citoyens proposent, eux, de réaliser des retenues collinaires ou des micro-barrages pour emmagasiner l’eau durant la tombée des pluies et les crues des oueds. «Pourtant, les rivières ce n’est pas ce qui manque», argue-t-on dans cette localité, où l’on compte plusieurs cours d’eau, même s’ils ne sont pas pérennes. A l’image de l’oued Sidi Aïssa et de l’oued Amarigh ou Sebkha, qui coulent depuis la région de Tamellaht. «Un micro-barrage dans les environs de la source El Hama, sise à proximité du village Ighzer Oumeziab n’est pas une mauvaise idée, pour peu que la population et les autorités locales fédèrent leurs efforts», propose-t-on encore. En tout cas, les propositions et les idées ne manquent pas pour le captage et l’exploitation des sources et autres cours d’eau, mais les plus avertis s’interrogent sur les moyens à mettre en œuvre pour leur réalisation.

Y. S.

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