Les usagers des transports, qui prennent quotidiennement les fourgons de la station sise en bas de l’hôpital « Kaci Yahia », de la ville de M’chedallah, endurent un calvaire qui ne dit pas son nom, et ce, depuis le début de l’été. En effet, avec la canicule qui perdure depuis des semaines, les voyageurs qui prennent les différentes destinations à partir de cette station (vers El Adjiba, Tazmalt, Akbou, Ath Mansour,…) se sentent comme dans un purgatoire, tellement les commodités les plus élémentaires manquent à l’appel. Néanmoins, les pires moments de « supplice » que traversent les voyageurs sont indubitablement ces longues minutes d’attente dans des fourgons vétustes, surannés et dépourvus de climatisation. Ainsi, les voyageurs qui « s’engouffrent » dans certains fourgons ont l’impression de pénétrer dans des pièces de sauna, tellement il fait chaud à l’intérieur de l’habitacle. Ils y suffoquent, car ces véhicules ne sont pas équipés de climatisation. Les propriétaires, pour « aérer » l’intérieur des véhicules procèdent à l’ouverture des fenêtres et des portes. Mais c’est sans compter sur la chaleur et le « sirocco » qui souffle régulièrement, « s’invitant » dans ces véhicules. «C’est vraiment le calvaire dans certains fourgons qui ne sont pas équipés de climatisation. Les pauvres voyageurs sont contraints d’attendre, durant de longues minutes, que le fourgon soit chargé, et ce, sous une chaleur accablante. On se retrouve avec des « litres » de sueur à l’intérieur qui chauffe comme un sauna», regrette un usager habituel de ladite station. Ce calvaire s’accentue durant le trajet, où les voyageurs se trouvent confrontés au choix cornélien: laisser les fenêtres ouvertes pour s’exposer à un air « brûlant », ou les fermer pour suffoquer à l’intérieur. Il faut signaler que la plupart des fourgons assurant les différentes dessertes à partir de la station de M’chedallah sont dépourvus de climatiseurs. La plupart d’entre eux est dans un état vétuste et n’offre pas de bonnes conditions de voyage. Dans certains cas, des propriétaires de mini-bus, notamment ceux assurant les disertes de M’chedallah vers Bouira et Akbou dont l’état est impeccable et disposant de la climatisation refusent carrément de la faire fonctionner, de peur, disent-ils, d’endommager la motorisation.
Y. S.
