Plus de 10 quintaux de viande avariée saisis

Partager

Les services de la direction du commerce de la wilaya de Béjaïa ont, selon un responsable à la DCP, saisi, depuis juin dernier, près de 7 quintaux de viande rouge et blanche et 5,22 quintaux de poisson frais impropres à la consommation. Ces saisies sont le résultat des nombreuses actions de contrôle effectuées par les services de la direction du commerce de la wilaya, qui ont d’ailleurs pour missions essentielles la sauvegarde de la santé des consommateurs et le contrôle de l’activité commerciale dans la wilaya. La saisie de ces quantités importantes de marchandises impropres à la consommation devait logiquement rassurer les citoyens, mais comme les services de contrôle ne peuvent être partout et tout le temps à la fois, certains se posent la question : combien de marchandises tout aussi impropres à la consommation sont vendues le plus normalement du monde aux clients, sans personne n’en sache rien ? Le responsable de la DCP souligne aussi que le contrôle ne se limite pas seulement la saisie de marchandises avariées, il concerne aussi la disponibilité permanente des produits de première nécessité, comme entre autres le sucre, le café, la semoule et l’huile. Les contrôleurs de la Direction du Commerce veillent aussi et surtout, selon la même source, à la bonne exposition des produits. Car il y a des produits qui doivent être stockés dans des présentoirs frigorifiques ou dans des congélateurs, mais qui sont malheureusement proposés aux clients sans respecter les bonnes conditions de conservation. Mais les consommateurs avisés se demandent alors pourquoi les contrôleurs de la Direction du Commerce n’interdisent pas aux gérants des supérettes et autres magasins d’alimentation générale d’exposer à la vente à l’entrée de leurs commerces, sur le trottoir et en plein soleil leurs fardeaux d’eau minérale, de sodas et autres jus. Pourtant, il est de notoriété publique qu’une eau contenue dans une bouteille en plastique exposée au soleil pendant plus d’une heure devient impropre à la consommation, voire même cancérigène selon certaines études. Alors, les contrôleurs du commerce ignorent-ils cela ou sont-ils dépassés par l’ampleur du phénomène ?

B. Mouhoub.

Partager