La STP à pied d'œuvre

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Après l’opération de nettoyage sur la RN30, entre Draâ El-Mizan et Aïn Zaouïa, les cantonniers de la subdivision des travaux publics s'attaquent à tous les dépotoirs sauvages sur les accotements de la RN68.

Ils sont présentement à hauteur du lieudit El Mers et comptent continuer le nettoyage jusqu’à Draâ El-Mizan. «C’est un travail que nous avons lancé en parallèle avec celui mené à Aïn Zaouïa. Nos agents sont à pied d’œuvre. En plus du ramassage des canettes de bière, des bouteilles en plastique, des sachets, ils procèdent aussi au désherbage, afin d’éviter des départs de feu. En tout cas, nous sommes sur le qui-vive », répondra, M. Zidane, en sa qualité de subdivisionnaire par intérim. Notre interlocuteur affirme, par ailleurs, apprécier l’initiative des volontaires à Tizi-Gheniff qui mèneront une vaste campagne de nettoyage le 20 août prochain : « Ça fait, vraiment, plaisir d’apprendre de telles nouvelles. C’est la preuve que nos jeunes sont conscients de l’état dans lequel baigne notre environnement. De notre côté, en tant que responsables de la STP, nous appelons ces volontaires à se rapprocher de nos services. Nous mettrons nos moyens à leur disposition parce que nous faisons cause commune», enchaînera-t-il. D’ailleurs, une fois la nouvelle de cette action de nettoyage répandue, à travers les médias notamment, les jeunes du village Marako, traversé justement par la RN68, ont anticipé en nettoyant toutes les bordures de cette route avant-hier. «Nous souhaitons que l’adhésion soit massive. Il faudrait aussi que tous les habitants des villages, situés le long de cet axe routier important, mènent des campagnes de ce genre», lance un des volontaires. Il est attendu aussi que les cantonniers de la STP passent à la même action sur la RN25, l’un des axes des plus importants de la région aussi, mais jonché de détritus divers. En définitive, l’on pense qu’il ne faudrait pas que ces actions soient sporadiques. De l’avis des citoyens «la police de l’environnement doit envahir les lieux et sévir contre toute personne portant atteinte à la propreté des lieux, tout en implantant, le long des routes, des plaques interdisant toute décharge sauvage».

Amar Ouramdane

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