Les crevasses et nids-de-poule irritent les automobilistes

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La situation de certaines routes et chaussées de la commune de Chemini a pris, depuis quelque temps, un aspect de délabrement avancé. Les rues, autrefois goudronnées, perdent peu à peu de leur asphalte et sont parsemées de crevasses et de nids-de-poule, rendant la circulation automobile très éprouvante. Pour les habitants de la localité qui possèdent des véhicules, emprunter au quotidien ces routes tortueuse demande une sacrée dose de patience, surtout au niveau du chef-lieu communal où la chaussée est quasiment impraticable, avec d’énormes crevasses qui s’avèrent difficiles à éviter. Justement, il n’est pas inutile de signaler l’urgence à combler les fossés et les crevasses, en attendant mieux. En effet, selon plusieurs automobilistes et habitants de la commune de Chemini, le réseau routier connaît ces derniers mois une dégradation de plus en plus avancée. Des petits comme des gros trous communément appelés nids-de-poule jonchent la chaussée. Ils se disputent l’espace avec les usagers et les dos-d’âne. Certaines de ces crevasses ont parfois l’allure de fossés. Du Sud au Nord, et de l’Est à l’Ouest de la commune, le décor est le même, si bien que circuler devient un véritable casse-tête chinois pour beaucoup. «On souffre le martyre avec ces routes qui n’ont de route que le nom. Nous sommes obligés de slalomer, pour éviter d’y laisser un pneu ou un amortisseur. On observe par moments des réparations par-ci par-là comme mesure palliative. Bien que cela soulage un tant soit peu les usagers de la route, ces réparations sont tout de même des solutions à très court terme. Et pourtant, il existe bel et bien des fonds disponibles pour opérer une réparation digne de ce nom», dixit un chauffeur de minibus assurant la liaison Chemini – Sidi-Aïch. Par ailleurs, le réseau routier dans les localités limitrophes n’est pas logé à meilleure enseigne. À Tibane et Souk-Oufella, c’est le même topo, notamment du côté du village Zounatr où le bitume est presque aux abonnés absents. La détérioration des liaisons routières dans cette localité résulte précisément des travaux afférents au raccordement des foyers au gaz naturel. Aussi déplorable soit-elle, est cette manière de creuser les tranchées pour réparer ou poser un câble, une canalisation ou simplement un tuyau, sans pour autant se donner la peine de remettre en état le sol creusé. Les intervenants se contentent assez souvent de boucher les trous à l’aide de quantités de terre et de caillasses qui, au fil des jours, donnent aux routes une physionomie peu rassurante, car parsemées de crevasses, ornières et autres nids-de-poule. Devant cette situation au demeurant fort contraignante, les automobilistes se résignent à prendre leur mal en patience, quitte à malmener leurs véhicules.

Bachir Djaider

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