Le coup d’envoi donné avant-hier

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L’école Ibn Rochd, sise au boulevard de la Liberté à Béjaïa, abrite depuis jeudi et jusqu’au 24 août, la 14ème édition du Salon national de l’artisanat. Cette manifestation culturelle et commerciale est organisée sous le haut patronage du ministère du Tourisme et l’Artisanat et du wali de Béjaïa, par la chambre de l’Artisanat et des Métiers de Béjaïa, en collaboration avec la direction du Tourisme. Selon la déclaration du directeur de la chambre de l’Artisanat et des Métiers, M. Mohamed Tibani, 60 artisans venus de 25 wilayas du pays participent à cette grande manifestation. En visitant les différents stands installés dans la cour et dans les salles de classe de l’école, le public aura l’embarras du choix quant à l’objet souvenir à acheter. Il y a de la vannerie, de la sculpture sur bois, de la dinanderie, de la maroquinerie, des bijoux en argent, de l’habillement des différentes régions du pays, mais surtout de la poterie. L’attention du visiteur sera surtout attirée les diverses formes de gargoulettes. Il y en a des petites, des grandes et des moyennes, certaines sont recouvertes d’une toile de jute qui aide à conserver la fraîcheur de l’eau. Les exposants mettent en vue d’autres produits de poterie comme les chandeliers, assiettes, les marmites, les jarres et les amphores. Si certains de ces objets ont encore une utilité domestique telle les assiettes ou les marmites, beaucoup d’autres ne servent plus qu’à la décoration des salles de séjour. Les buts visés par cette manifestation culturelle et commerciale, dira le directeur de la chambre de l’Artisanat et des Métiers, en plus de l’animation de la saison estivale, «est la valorisation du patrimoine culturel de la wilaya et des autres régions du pays». Acheter une gargoulette, même si on ne s’en sert pas forcément pour rafraichir l’eau, reste tout de même un acte culturel qui rappelle le mode de vie de nos ancêtres. Le salon est aussi et surtout, continue notre interlocuteur, «un espace qui permettra aux artisans de se connaître, d’échanger leurs idées, leurs techniques de fabrication et de finition».

B. Mouhoub

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