Le marché informel gagne la cité La Caps

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Le commerce informel ne cesse de proliférer sans qu’aucune solution ne soit trouvée. En effet, ce mal qui ronge l’économie nationale n’est pas fait pour arranger les choses. Dans la ville de M’chedallah, et précisément au quartier dit « La Caps », situé dans la nouvelle ville, ce fléau a pris des proportions ahurissantes ces dernières années. Il est constaté ainsi l’installation de plusieurs étals de fortune pour la vente des fruits et légumes sur les trottoirs à l’entrée de cette cité en allant vers le centre urbain Bouaklane sur la RN30. Ces points de vente sont dressés, chaque jour, par des marchands ambulants qui proposent des fruits et légumes…exposés toute la journée au soleil, à la chaleur accablante, à la poussière et au gaz d’échappement des voitures qui passent par là. C’est tout un petit marché qui a été créé au vu et au su de tout le monde. Ces produits alimentaires qui sont étalés à l’air libre et à la pollution se trouvent en proie à l’altération, d’où le danger sur les consommateurs, qui, par insouciance ou méconnaissance, s’en approvisionnent le plus normalement du monde. Des légumes et des fruits exposés à longueur de journées aux agents polluants ne peuvent que se transformer en aliments « putréfiés », lesquels peuvent provoquer de graves problèmes de santé comme les intoxications alimentaires. En effet, ces produits perdent carrément leur fraîcheur, et le hic c’est qu’ils sont vendus au même prix que les légumes et fruits frais. La perte de fraîcheur n’est aucunement prise en considération par ces marchands qui ne daignent même pas baisser les prix des produits agricoles mis en vente. Par ailleurs, les habitants les plus avertis dans ce quartier déplorent le fait que ce petit marché informel ne soit pas régularisé. «Vous avez le marché couvert de Bouaklane et les galeries de l’ex-souk el fellah qui peuvent servir de lieux de tenue de ce petit marché quotidien. Les habitants ont besoin d’un marché de proximité pour s’approvisionner en victuailles, mais pas de ce marché informel où les produits alimentaires sont vendus à l’air libre, exposés au soleil et à toutes sortes de bestioles», préconise un habitant de « La Caps ».

Y. S.

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