Long de 42 km, le tronçon Akbou – Ahnif, de la pénétrante autoroutière Béjaïa – Ahnif, ne cesse d’enregistrer, depuis sa mise en service, la présence de dizaines de cadavres d’animaux sauvages et domestiques, tués dans le sillage de la circulation routière. Chaque jour, en effet, il est constaté des corps « hachés » et inanimés d’animaux, essentiellement des sangliers, des chacals, des chiens, des chats, des ovins… morts de manière atroce, gisant dangereusement sur l’asphalte, en gênant énormément la circulation routière. Le problème se décuple encore plus à la tombée de la nuit avec l’absence totale de l’éclairage le long de ce tronçon. Une mauvaise appréciation de la distance ou un éclairage automobile défaillant pourraient causer de fâcheux accidents aux conducteurs durant la nuit. «Ouvrir à la circulation un tronçon non-sécurisé contre l’intrusion des animaux sauvages, notamment, est une incurie qu’il faudra vite corriger. Il y a beaucoup d’endroits au niveau de cette partie de la pénétrante (Akbou – Ahnif, ndlr) accessibles aux animaux, lesquels, en l’absence de grillages, s’introduisent sur la chaussée où la circulation automobile atteint une vitesse d’éclair. Ils sont, en conséquent, déchiquetés, cela non sans provoquer des dégâts aux véhicules qui sont soit déroutés ou sérieusement endommagés», constate amèrement un routier qui emprunte régulièrement ce tronçon. A la lumière de cet état de fait, les automobilistes lancent «un appel urgent» aux autorités compétentes, afin de prendre en charge ce problème d’animaux qui s’introduisent de façon impromptue sur cette partie de la pénétrante, en gênant gravement le trafic routier.
Syphax Y.
