Les travaux de bitumage de trois chemins communaux, d’une longueur de 2300 mètres viennent d’être lancés, à la grande joie des habitués de ces axes routiers, a-t-on appris de l’édile communal d’Akfadou, Mehenni Haddadou. En effet, la réalisation de ce projet a été rendue possible grâce à la volonté des premiers responsables de la commune, et à leur tête, le premier magistrat. L’opération de bitumage a débuté la semaine passée pour ainsi toucher la route de Tiniri vers Tapunt, pour un montant de 7 millions de dinars, le chemin communal Ait Amara pour 2 millions six cent mille dinars et celui du village Taourirt vers Aourir pour 3 millions de dinars. La localité d’Akfadou, perchée sur les hauteurs de la majestueuse forêt de l’Akfadou est en train de sortir, peu à peu, d’un isolement qu’elle n’avait pas choisi. Après le réseau d’alimentation en eau potable et la fibre optique, voilà que l’on se remet au bitumage des ruelles, qui ne fera que du bien et pour les usagers et pour les habitants. «Le bitumage des chemins vicinaux se déroule dans de bonnes conditions. Cette opération est financée dans le cadre des PCD, d’autant plus que ces axes ont souffert des travaux afférents à l’AEP et à la fibre optique», affirme le maire. En moins d’une décennie, grâce aux moyens financiers colossaux consentis, la commune d’Akfadou peut se targuer d’avoir franchi en une poignée d’enjambées d’importantes étapes, et réalisé simultanément des prouesses dans différents secteurs autrefois laissés à l’abandon ou traînant la patte. Des réalisations concrètes et palpables qui se sont traduites par un essor multisectoriel tous azimuts. Les efforts déployés pour désenclaver le moindre hameau ou îlot d’habitations témoignent de la volonté inébranlable des responsables locaux de redorer le blason d’une commune riche en histoire. Mais, cela ne veut pas dire pour autant que la commune peut se redresser toute seule sans l’aide de béquilles ou d’échasses et compter sur elle-même, beaucoup reste à faire, particulièrement en ce qui concerne la lutte contre le chômage, la création d’emplois et surtout l’investissement privé productif et générateur d’emplois.
Bachir Djaider