Les habitués de la rue Didouche Mourad, contournant le centre ville de l’ex-Michelet par le bas, ne peuvent passer sans remarquer de grosses lézardes apparues depuis plusieurs mois, sur un mur de soutènement d’où jaillit l’eau de l’ex-Transat. Quelques mots écrits à la peinture rouge indiquent «Attention mur en danger» pour prévenir la population. Le risque d’effondrement est en effet inévitable, vu que la construction semble déstabilisée. Les fourgons de transport qui trouvaient refuge sur cette rue auparavant, ont été sommés de quitter les lieux vers une autre station, plus sûre. Bien qu’avertis, des automobilistes ne trouvant pas de place de stationnement, s’aventurent à garer leurs véhicules le long de ce mur de soutènement faisant face aux ex-«Galeries algériennes» d’Aïn El-Hammam. On a constaté également que plusieurs personnes, au mépris de toute prudence, s’assoient à l’ombre de cet amas de pierres menaçant. Long d’une trentaine de mètres et haut de plus de huit autres, le mur de pierre construit dans les années soixante dix, semble avoir fait son temps. C’est grâce à cette construction que le tronçon de la rue colonel Amirouche, longeant le siège de l’APC, quelques mètres plus haut, supporte le poids des véhicules de tous types qui y transitent par milliers, chaque jour. Cependant, certains automobilistes ignorent l’avertissement. Ils ne donnent pas l’impression d’être conscients du danger imminent qui les menace, si l’édifice venait à s’écrouler. Ce qui représenterait également un danger aux piétons et aux automobiles circulant sur la rue située en contrehaut que ce mur est censé conforter. Il faut retenir à la décharge de certains leur ignorance de ce risque que rien ne délimite. Les quelques mots «mur en danger» ne suffisent pas à les dissuader de s’en approcher. Quelques piquets et du grillage peuvent dans ces cas, éviter éventuellement mort d’homme et des dégâts matériels. Par ailleurs, la barrière de protection, érigée le long du trottoir en contrebas du cinéma, face à l’ex-salle de soins, nécessite plus de sécurité. Si un enfant venait à passer entre les barreaux, il n’aurait aucune chance de survie en glissant sur une pente de plus de dix mètres de hauteur. Ces endroits devraient être sécurisés par des garde-fous ou des grilles devant empêcher la mise en danger de l’intégrité physique des citoyens.
A. O. T.
