720 dossiers déjà réglés

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La Caisse nationale du logement (CNL), antenne de Bouira, vient enfin de virer la deuxième tranche des aides à l'auto-construction.

Une reprise des financements qui intervient après un brusque arrêt depuis le mois de décembre 2016. Un arrêt qui, soulignons-le, a mis un frein brutal aux travaux des constructions individuelles financées par l’État dans le cadre du programme du logement rural et de l’auto-construction. Une source des services techniques de la daïra de M’Chedallah fait état de 720 dossiers qui sont, d’ores et déjà assainis. Des dossiers en faveur desquels la deuxième tranche a été versé aux bénéficiaires de la circonscription de la daïra de M’Chedallah. Les virements de 28 millions de centimes pour chaque bénéficiaire, ont été effectués par le biais de la banque agricole et du développement rural (BADR) à partir de la mi-juillet. C’est une opération dont cette institution financière s’est acquittée en un temps record pour permettre aux bénéficiaires de reprendre rapidement les travaux à l’arrêt depuis le début de l’année en cours. Rappelons que la première tranche de cette aide est de 42 millions de centimes et la somme globale octroyée aux bénéficiaires est de 70 millions de centimes. Cette enveloppe couvre, néanmoins, à peine les frais de réalisation des gros-œuvres et ce à cause d’une flambée des matériaux de construction notamment les deux principales matières utilisées dans les constructions à savoir le ciment et le rond à béton. Le ciment frôle à l’heure actuelle les 1 500 DA le quintal au niveau du marché parallèle et le rond à béton, tous diamètres confondus, a franchit la barre de 14 000 DA le quintal. A noter que le prix officiel est de 900 DA le quintal pour le ciment et 7000 DA pour le rond à béton. Cette flambée s’explique d’abord par le très faible quota des deux matériaux accordés aux points de ventes de l’EDIMCO, a-t-on appris. Ce faible quota pèse sensiblement sur le cours du marché qui obéit à la règle de l’offre et la demande. En plus de cela, il est constaté une multiplication des intermédiaires dans ce créneau de matériaux de construction dont la majorité travaille au noir. Des intermédiaires qui ne sont ni autorisés ni agrées. Au point où vont les choses sur ce volet, rares seront ceux qui mèneront à terme la construction de leur logement à moins d’une intervention de l’État pour mettre un terme à la spéculation sur les matériaux de construction.

Oulaid Soualah

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