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Les néo-retraités libérés qu’hier !

C’est demain qu’aura lieu, officiellement, la rentrée des classes. Les chérubins rejoindront, dès 8 heures, leurs établissements respectifs, dont certains se trouvent dans un état lamentable.

La raison, en est qu’il y a eu tellement d’organisation d’activités durant la saison estivale. Des écoles des villes côtières ont été mises à la disposition des délégations, y compris étrangères, pour y passer de séjours ou y organiser des colonies de vacances. Dans certaines écoles, comme celle dite «école de filles d’Aokas», il y a eu même l’organisation de cérémonies familiales. Les services de l’APC ne peuvent pas avoir le temps de réparer. Des vitres cassées, des portes qui ne se ferment plus ou des prises électriques arrachées, c’est souvent le lot de dégâts enregistrés dans les établissements. Pourtant, une circulaire ministérielle interdit l’utilisation des établissements scolaires durant la saison estivale, période durant laquelle on procède, plutôt, aux petites réparations pour redonner une bonne image à l’établissement avant la prochaine rentrée. Ceci dit, si les élèves constateront les dégâts demain, les membres de l’administration l’ont fait le 30 août dernier, jour de leur reprise de travail alors que pour leurs enseignants, c’était hier, 4 septembre, date de reprise. D’ailleurs, durant la semaine qui a précédé la rentrée scolaire, l’administration s’est retrouvée en sureffectif. Il y avait la présence des nouveaux mutés et celle des néo-retraités. Ces derniers n’ont pas encore reçu les décisions de leur mise à la retraire. Selon les échos qui nous sont parvenus, ils ont été informés verbalement avant-hier, mais entretemps, le service de gestion de la paie de l’académie a procédé à l’établissement des traitements de l’ensemble du personnel, y compris celui partant en retraite. Ces néo-retraités percevront la paie du mois de septembre laquelle sera suivie d’un avis de trop perçu, demandant son remboursement. La faute incombe à qui ? C’est probablement les services de la direction de l’Education qui ont mis beaucoup de temps pour aller récupérer les décisions au niveau de la Caisse des retraites. Pour ces retraités remplacés, des pinceaux se sont entremêlés. Qu’en sera-t-il avec ceux qui n’ont pas encore été remplacés ? La gestion par tâtonnement a encore du chemin à faire à la direction de l’Education de la wilaya de Béjaïa.

A. Gana

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