Ali Haddad a été jugé, lundi dernier, au tribunal de Bir Mourad Rais à Alger dans l’affaire des deux passeports trouvés en sa procession lors de son interpellation au niveau des frontières avec la Tunisie.
Le concerné reconnait qu’il était en possession de deux passeports, mais nie avoir tenté de fuir en Tunisie. Ali Haddad dit avoir voulu partir en vacances. Lors du procès, la défense a plaidé la relaxe d’Ali Haddad et la restitution des 4 500 euros qui lui ont été confisqués lors de son arrestation le 31 mars dernier au poste frontalier d’Oum Tboul.
«Il n’y a aucune preuve de la falsification du passeport par Haddad», a-t-on clamé. Finalement, le procureur a requis 18 mois à l’encontre d’Ali Haddad et 100 000 DA d’amende. Le verdict devrait être prononcé le 17 juin.
À noter que le procureur a requis la même peine à l’encontre du deuxième accusé dans cette affaire, qui est M. Boualem, directeur au ministère de l’Intérieur.
Ce qui a fait dire au collectif de la défense : « Pourquoi c’est M. Boualem qui va payer, alors qu’il a juste appliqué les instructions de Bedoui, Sellal et Hocine Mazouz (ex-SG du ministère de l’Intérieur), ce n’est pas raisonnable ».
Il faut signaler que M. Boualem, lors du procès, a affirmé qu’il n’avait pas rencontré Ali Haddad et que c’est l’ex-SG du ministère Hocine Mazouz qui lui a demandé d’établir un 2e passeport à l’ex-président du FCE.
A. A.