Le projet d'un nouveau parc communal traîne encore !

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La commune d’Ighil Ali, située à 93 km au sud-ouest de Béjaïa, est nichée sur une zone montagneuse aux reliefs accidentés. Les terrains plats sont, en conséquent, très rares. En sus de cela, les poches foncières relevant du domaine de l’Etat y manquent terriblement, ce qui constitue un énorme obstacle pour le développement local. Pour asseoir un programme immobilier, par exemple, les autorités locales trouvent beaucoup de difficultés pour le faire, car le foncier y manque cruellement. Cette situation, déjà compliquée, se répercute négativement sur l’essor urbain et surtout l’implantation des différentes administrations publiques et étatiques, dont beaucoup d’entre elles n’y existent même plus, à l’instar d’une agence locale d’emploi, une banques et une subdivision hydraulique, etc. et ce, nonobstant le fait que le grand village d’Ighil Ali est chef-lieu de daïra ! Les espaces manquent dans cette localité, à tel enseigne que même l’APC ne possède pas un parc communal proprement dit. Car c’est la voûte communale, destinée en principe à la pratique des sports en salle (sports de combat, handball, volley-ball, boxe,…) qui est transformée en parc pour engins. «Depuis des années, c’est la voûte communale qui sert de parc. Nous n’avons pas où parquer les engins et autres véhicules de l’APC», nous dit-on à l’APC. Néanmoins, un projet de construction d’un parc communal continue de traîner depuis des années. Cela est d&ucirc,; à juste titre, à la rareté des terrains domaniaux qui continue de se dresser en obstacle dans cette commune.

Syphax Y.

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