Que de coups fourrés pour la FAF

Partager

Finalement, ni transfert pour Mahrez, ni qualification pour l’EN au Mondial Russe et ni CHAN pour les locaux en 2018. A vrai dire, la raclée remonte pour les Verts à bien au-delà de la défaite d’avant-hier à Constantine. En effet, suite à la défaite de la sélection nationale, truffée d’internationaux, face aux Chipolopolos, qui comptent pas moins de sept jeunes footballeurs des U20 ans, dans un effectif réduit à dix dès l’entame de la deuxième période du match, les Fennecs, au pied du classement avec un petit point orphelin, n’avaient déjà pratiquement aucune chance de survoler le Kremlin lors du prochain Mondial, prévu en 2018. Puis il y a eu l’humiliation à Constantine en présence cette fois-ci du supposé grand Mahrez. Mais, pour l’Algérie, cette déroute n’est pas plus humiliante que celle de la sélection des locaux, éliminée par une modeste équipe libyenne dans un derby maghrébin opposant la plus riche fédération en Afrique à une nation sans championnat depuis plusieurs années, avec les honneurs des mêmes audacieux, qui ont autorisé le départ de Riyad Mahrez à la veille du coup d’envoi d’une rencontre décisive. La FAF, en infraction avec les lois de la FIFA, aurait pu ne pas prendre de risque et autoriser le joueur à quitter le regroupement sans garanties. Et le comble, il évoluera finalement au sein de son club, Leicester city, jusqu’au prochain mercato au moins. C’est ainsi que les dirigeants sportifs, après avoir consacré plus d’importance à l’avenir du joueur au détriment de la sélection nationale, doivent impérativement s’expliquer devant l’opinion publique. Ce triple échec, si ce n’est ce quadruple, impose en effet explications.

Abderrezak B.

Partager