Les dépenses de la rentrée achèvent les faibles revenus

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Après la «saignée» » de la fête de l’Aïd El Adha, où les ménages ont dû se démener comme ils pouvaient afin de passer dans les conditions optimales cette fête en sacrifiant et le mouton et une petite «fortune» pour satisfaire les leurs, voilà que la rentrée scolaire achève les ménages. En effet, la journée de mercredi dernier a marqué le retour des élèves vers leurs établissements scolaires, marquant ainsi la fin des vacances d’été qui ont duré plus de deux mois. Ainsi, les uns étaient contents de retrouver l’ambiance scolaire, les amis et les enseignants, d’autres, en revanche se «traînaient» difficilement en cette matinée de mercredi passé, premier jour de la rentrée scolaire. Le retour aux bancs de l’école s’est effectué dans de bonnes conditions dans la commune de M’chedallah pour ne citer que celle-ci. Les établissements scolaires ont ouvert durant toute la semaine dernière pour les inscriptions et la prise de contact avec les enseignants qui n’ont pas manqué de «prescrire» à leurs élèves les fournitures scolaires à approvisionner. D’ores et déjà les librairies que compte la localité de M’chedallah ont été prises d’assaut par les élèves accompagnés de leurs parents. Ces commerces étaient achalandés d’articles scolaires nécessaires à une bonne reprise des études. Les vitrines et les entrées de ces librairies ont été agencées de sorte à aguicher les clients avec des prix annoncés à l’avance via des affiches. Il est à noter de la disponibilité des fournitures scolaires et la bonne organisation dans ces points de vente. Les tenanciers ont tout préparé à l’avance pour satisfaire la clientèle. Côté prix, il n’y a pas, d’après notre constat, une hausse palpable des tarifs des articles scolaires, lesquels demeurent plus ou moins abordables. Néanmoins, la facture risque d’être salée pour les ménages ayant un grand nombre d’enfants. «Après l’achat du mouton de l’Aïd, les habits ainsi que les jouets pour les enfants, voilà qu’on se retrouve, comme dans les prolongations, face à d’autres dépenses saignantes les unes que les autres. La rentrée scolaire qui commence aujourd’hui (mercredi dernier, ndlr) est vraiment dure à vivre, car je suis obligé, encore une fois, de puiser dans mes maigres économies pour l’achat des articles scolaires pour mes trois enfants scolarisés respectivement au primaire, au moyen et au lycée», affirme perplexe un père de famille rencontré à la ville de M’chedallah. Comme lui, ils sont des centaines de parents à ne plus savoir où donner de la tête pour satisfaire leur progéniture. Pour leur part, les familles aux conditions modestes, lorgnent du côté des bienfaiteurs et des autorités locales pour une éventuelle aide de trousseaux scolaires.

Y. Samir

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