L’UGCAA s’en prend à l’APC

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L’organisation d’une foire commerciale à Bouira, dont les portes s’ouvrent aujourd’hui, n’est pas du goût des commerçants de la ville, qui ont tenu à dénoncer à travers un communiqué de la section locale de l’union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), le non-respect de la réglementation en matière d’organisation de foires locales. Selon ce même document, dont une copie nous a été remise, les responsables de l’APC de Bouira ont «piétiné» la réglementation, en octroyant une autorisation pour l’organisation d’une deuxième foire en l’espace de cinq mois seulement. «Nous ne sommes pas contre le principe de l’organisation de ces manifestations commerciales qui ont certainement un intérêt économique, mais la réglementation doit être respectée. Cette dernière stipule qu’une seule foire doit être autorisée chaque six mois. La commune de Bouira a déjà autorisé la tenue d’une foire à la fin du mois de février dernier, malheureusement et à notre grande surprise, nous découvrons des affiches annonçant la tenue d’une foire pour ce 9 septembre (aujourd’hui ndlr)», précise l’UGCAA dans cette lettre adressée également à la direction du commerce de la wilaya et au wali de Bouira. L’UGCAA ajoute également que les commerçants réguliers de la ville de Bouira sont fortement pénalisés par ce genre de manifestation. «Ce n’est pas eux qui sont sur la place depuis plusieurs années qui paient leurs impôts et assurent régulièrement l’approvisionnement des citoyens. Les commerçants exerçant en ville sont soumis à la concurrence déloyale de ces forains. Durant toute la tenue de la foire, ils ne vendent pratiquement rien», lit-on dans le communiqué. Contacté par nos soins, l’adjoint maire de Bouira, M. Akssous Kamel, a balayé d’un revers de la main les accusations des commerçants. Selon-lui, l’APC de Bouira a respecté la réglementation en autorisant la tenue de cette foire. «La réglementation autorise la tenue de deux foires commerciales chaque année. Pour 2017, nous sommes dans le respect total de la loi», a-t-il affirmé.

Massinissa. A.

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