La rentrée scolaire du 6 septembre a été marquée, cette année, par le non fonctionnement des cantines scolaires à Tizi N’Tléta.
Les chérubins et leurs parents sont étonnés de cette donne: «D’habitude, les cantines ouvrent dès le premier jour. Aussi, la ministre de l’Éducation a affirmé qu’elles le seront dès le premier jour. Ça devait être le cas partout à l’échelle nationale. Toutefois, au niveau de notre commune, notamment à Aït Abdelmoumène, les trois cantines scolaires n’ont pas fonctionné. De ce fait, nos enfants sont rentrés à midi à la maison pour déjeuner. Si cette situation n’est pas réglée dès dimanche, nous allons protester en tant que parents d’élèves», menace un parent rencontré au portail d’une des écoles primaires d’Aït Abdelmoumème. Questionné à ce sujet, un directeur d’école du même village répond : «Les fournisseurs habituels ne sont pas payés depuis deux trimestre. Et du coup, ils refusent de travailler avec les écoles. Il paraît que leur factures sont rejetées par le controleur financier». A la question de savoir si les cantines vont ouvrir dimanche, le même responsable dira : «Je crains que non. L’APC ne fait rien, les fournisseurs ne sont toujours pas payés. Il est certain que les enfants rentrent chez eux pour déjeuner. L’APC, qui se charge de la gestion des écoles primaires, doit faire le nécessaire pour payer les fournisseurs ou trouver d’autres qui accepteraient d’assurer l’approvisionnement». Par ailleurs, il y a lieu de signaler que la distribution des livres scolaires n’a pas encore été entamée. Aussi, la prime de scolarité de 3 000 DA n’est pas encore remise aux parents concernés. À Ouadhias, les cantines n’ont pas aussi fonctionné durant les deux premiers jours de la rentrée mais, un chef d’établissement que nous avons questionné indiquera: «C’est vrai que durant les deux premiers jours, à savoir mercredi et jeudi, les cantines sont restées fermées, mais dès dimanche, elles seront ouvertes, toutes les mesures ont été prises dans ce sens». A signaler que la rentrée s’est déroulée dans le calme et la sérénité à travers les établissements du chef-lieu des Ouadhias. Au lycée, aux collèges et aux écoles primaires, les agents de la police, déployés et très présents, ont donné plus d’assurance aux parents et aux élèves. «Voir devant les établissements des policiers nous rassure. Espérons que leur déploiement se poursuivra le long de l’année scolaire», se sont accordés à dire les parents.
Hocine T

