Les habitants de la cité Rabah Mekiri et ceux du quartier de 20 logements sociaux, à quelques encablures du chef-lieu communal de Tadmaït, se plaignent de la dégradation de leur cadre de vie. En effet, les résidents de ces deux quartiers souffrent de la dégradation du réseau d’assainissement d’où se dégagent des odeurs nauséabondes, d’une façon permanente. Le réseau d’assainissement de ces deux quartiers est défectueux, car les conduites en PVC sont endommagées dans plusieurs endroits, notamment en bas des bâtiments renfermant ces deux sites. Les eaux usées coulent à ciel ouvert, a-t-on constaté sur place. À cet effet, les acquéreurs interpellent les services concernés de l’APC afin d’agir rapidement, en vue de mettre un terme à ce problème imminent qui, en plus de constituer une menace pour la santé des résidents, donne une image hideuse des lieux. «Nous n’avons jamais cessé d’interpeler les autorités locales, mais sans résultat, car la situation reste inchangée pour nous. L’entreprise chargée de la construction de ces logements a effectué un travail bâclé», dira un résident. Et d’ajouter : «Cet état de fait nous oblige à fermer quotidiennement nos fenêtres, pour éviter les moustiques et d’inhaler ces mauvaises odeurs». Ainsi, les locataires ont tiré la sonnette d’alarme suite à ce problème d’eaux usées et de prolifération de foyers de moustiques dans ces sites. De plus, ces eaux peuvent, à la longue, rendre vulnérables les édifices, ont-ils indiqué.
Rachid A.
