Caniveaux obstrués, avaloirs bouchés… témoignent du mauvais entretien, si ce n’est de l’absence totale de l’entretien des ouvrages de drainage des eaux pluviales au niveau de plusieurs axes routiers de la commune de Mâatkas. Avant-hier, dimanche, les premières pluies orageuses qui se sont abattues ont causé d’importants dégâts au bitume. C’est le cas entre autres à Aâssiou où plusieurs regards ont été tout bonnement bouchés. En plus de ce constant navrant qui serait quelque fois provoqué délibérément par les riverains, le manque d’entretien et de désobstruction de ces canaux de drainage des eaux pluviales y est également pour beaucoup, dans cette débandade où l’on trouve quelques fois des débris de toutes sortes sur les chemins, drainés déjà par ces premières pluies. On s’interroge ainsi sur les futurs orages à venir. D’aucuns à Mâatkas appréhendent le pire. Aussi, le manque de personnel au niveau du service de voirie, est présenté comme principale raison de ce laxisme. «Pourquoi attendre toute une année pour dire à la fin que nous manquons de moyens ?», s’interroge un citoyen du village Ait-Ahmed. La réponse, souvent invoqué par les responsables locaux, ne le convainc pas outre mesure. On évoque aussi le manque d’autorité face à ceux-ci même qui obstrueraient les ouvrages. «Quelques fois, des ouvriers du service de la voirie communale, en mission pour entretenir les canaux de drainage, sont chassés par les riverains près des regards et des bouches d’égouts, sans qu’il y ait des dépôts de plaintes ou de poursuites judiciaires. Appliquer la loi est un acte de grande sagesse et souvent applaudi par la vox populi », rajoutera notre interlocuteur qui regrette précisément le manque d’action et de répression face à ce genre de comportement indécent et irresponsable. Les élections municipales arrivent à grand pas, les potentiels candidats en sont d’ores et déjà interpellés.
C. A.