Ayant été retardée d’une seule journée, la rentrée scolaire a eu lieu jeudi dernier.
Ainsi, les enfants pris en charge par le centre psychopédagogique, qui est une annexe de celui d’Ath Ailem de Ain El Hammam, ont repris le chemin de l’école. «Si la rentrée scolaire a été retardée d’une journée, c’est pour des raisons techniques. Il aura fallu, encore une fois, déménager de l’école primaire Slimane Maâlemi d’Azru N’Tamarth, que nous avions occupée depuis février dernier, suite aux infiltrations d’eau enregistrée au niveau de la structure du siège du Croissant Rouge Algérien», dira Hakim Chardi, directeur bénévole du centre de l’Association Les Enfants du Cœur. M. Chardi explique que le siège du CRA a fait objet de travaux, et là il serait remis à l’état neuf. « Il est plus adéquat que l’école primaire, car celle ci est située à plus de cinq kilomètre de la ville», confie-t-il. Le CPP de Draâ El-Mizan compte 27 élèves, soit 17 garçons et 10 filles. De nombreux parents souhaiteraient y placer leurs enfants mais, faudra-t-il le souligner, cette structure manque de places. Ainsi, il serait souhaitable que le ministère de la Solidarité inscrive un projet de centre psychopédagogique au niveau de ce chef-lieu de daïra où il y aurait des centaines d’enfants non pris en charge, estime le directeur bénévole du centre. Concernant celui-ci, c’est grâce à l’initiative de personnes charitables, de Ain El Hammam, qu’il a été inauguré en novembre 2013. Par ailleurs, il est à signaler que l’enveloppe accordée par l’APW, en vue de le restaurer, a servi à la réparation de la toiture, à la pose d’une couche de peinture et à la restauration de l’entrée du siège. Cependant, il est attendu qu’un geste soit fait par les responsables afin de clôturer cet établissement en dur, d’une part, et à un aménagement intérieur des locaux, d’autre part. Au sujet du personnel, cinq psychologues cliniciennes et deux orthophonistes y sont au chevet des enfants. «Nous espérons aussi que ce centre soit aménagé comme il se doit. Il est à noter que les enfants se restaurent sur place. Notre présence ici est pour accompagner cette catégorie d’enfants qui est d’abord très vulnérable, et difficile de se sociabiliser avec les autres», conclura le directeur du centre.
Amar Ouramdane

