La pollution de l’environnement et des agglomérations dans la wilaya de Bouira a atteint des proportions alarmantes sans qu’aucune solution ne soit envisagée sérieusement pour mettre fin à cette situation préoccupante. Les dépotoirs sauvages ne cessent de se multiplier à un degré dépassant tout entendement. À l’exemple du chef-lieu communal d’El Adjiba, où il existe un immense dépotoir sur le contrebas droit de la RN5 en allant vers la ville de Bouira. Cette immense décharge sauvage, sise au chef-lieu communal, amoche et enlaidit les lieux en offrant une vue désolante de la localité. Une décharge située sur l’une des berges de l’oued Sahel qui longe la commune. Les visiteurs et les voyageurs qui passent par l’agglomération sont malheureusement « accueillis » avec ce dépotoir. «Quand vous arrivez à El Adjiba, il y a ce gigantesque dépotoir sur la rive droite de l’oued Sahel longeant la RN5 qui vous accueille avec des miasmes et des fumées repoussants. Dommage ! Une si belle localité est vouée à cette situation peu amène», déplore un citoyen de passage dans cette localité. Cela fait des années que des voix s’élèvent pour l’éradication de cette décharge sauvage mais sans aucune suite. Dans le même contexte, il est déplorer aussi l’entassement des ordures ménagères devant les points de ramassage, qui sont, en fait, des dévidoirs métalliques complètement dépassés, car ils ne peuvent plus contenir les quantités ahurissantes de déchets jetés journellement par les habitants des différentes cités. Et puis, il y a ce comportement, pour le moins condamnable, de certains individus qui, au lieu de se donner la peine de jeter les sacs de détritus dans les dévidoirs, ils les balancent nonchalamment sur les côtés ou aux alentours mais jamais dedans. Cela, même si lesdits récipients sont à moitié pleins. Tout près, il y a ces tonnes de gravas, provenant essentiellement des chantiers de construction individuelle, qu’entreposent certaines personnes peu soucieuse de la préservation de l’environnement aux abords de la RN5. En plus d’enlaidir la nature, ces gravas condamnent carrément les bas cotés de routes qui servent souvent de bondes d’arrêt pour les automobiles.
Y.S