Ambition d’améliorer l’école et la santé

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Les secteurs de l’Éducation et de la Santé suscitent l’intérêt du gouvernement et constituent sa priorité.

Afin de les promouvoir, toute une série d’actions est prévue dans le plan du gouvernement qui sera présenté, dimanche prochain, par le Premier ministre Ahmed Ouyahia devant l’APN. Pour le premier secteur, le gouvernement prévoit la construction de nouveaux établissements scolaires, tous cycles confondus, pour mettre fin au système de double vocation. Une étude prospective de la carte scolaire sera lancée en guise de mise à niveau, suivant l’évolution démographique. Le renforcement du transport scolaire et le développement du réseau des cantines scolaires à travers les zones rurales s’inscrivent également dans ce PG. Le gouvernement Ouyahia plaide pour un redéploiement du système éducatif à partir d’indicateurs de qualité, en se reposant sur des réformes de la pédagogie, la gouvernance et la formation du personnel. Pour ce qui est de la formation professionnelle, le plan d’action du gouvernement compte élargir le réseau des infrastructures de formation. L’enseignement à distance, une option sur laquelle mise le gouvernement dans le développement de ce secteur. Il est, ainsi, prévu d’œuvrer pour améliorer cette option, en organisant le cursus de l’enseignement professionnel à distance. La formation des formateurs, améliorer le dispositif mixte d’orientation des élèves de l’Éducation nationale, le renforcement de l’environnement numérique, mettre en place un nouveau cadre juridique pour la formation par apprentissage et élaborer un cadre législatif et réglementaire approprié, destiné à la formation continue et à la validation des compétences acquises par l’expérience…, sont des axes importants sur lesquels se base le plan Ouyahia. Concernant l’enseignement supérieur, le Premier ministre défendra la réforme du système d’enseignement et de formation supérieurs. L’évolution des effectifs estudiantins par l’optimisation de l’exploitation du réseau sera, aussi, prise en charge. Le gouvernement Ouyahia plaide, notamment, pour l’amélioration du taux de réussite et la réduction des durées des études. L’augmentation du taux d’encadrement du rang magistral, la mise en place des instituts des sciences et techniques appliquées, l’harmonisation des formations en médecine et des concours hospitalo-universitaires et la mise en place d’un concours national de résidanat, sont, entre autres, les points proposés par le Premier ministre. A court terme, trois programmes nationaux sont jugés prioritaires : la sécurité alimentaire, la santé du citoyen et la sécurité énergétique, et la mise en exécution de 750 projets de recherche sur la période 2017 à 2022, à raison de 150 projets par année. Pour le secteur de la Santé, Ouyahia mise sur la santé de la mère et de l’enfant, le renforcement du programme national de la périnatalité et la réduction de la mortalité néonatale. Le gouvernement, dans sa politique, ira vers l’adaptation graduelle du mode de gouvernance du système national de santé, qui passe par la mise en place d’un cadre législatif réhabilitant la planification et la régulation de l’offre. Il est aussi projeté, dans ce cadre, d’encourager la production nationale du médicament qui devra, selon le PG, relever la couverture nationale de la demande de 50% à 70% en 2019.

Kamela Haddoum et APS.

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